Les heures creuses

Une création de Dominique Petitgand imaginée pour le T2G
Avec l’EMBA I Galerie Edouard-Manet de Gennevilliers

Œuvre en cours d’acquisition par le Centre National des Arts Plastiques (CNAP)

Les heures creuses, est une installation sonore pour théâtre vide qui se visite dans les creux de la programmation du théâtre. En dépôt permanent au T2G, elle est libre d’être activée à tous moments de la saison.
Les heures creuses occupe le grand plateau du théâtre, pris dans son entier : les allées, les gradins, la salle, la scène et la verticalité béante de la cage de scène. Elle s’adresse à un public solitaire et mobile, libre de circuler en journée dans tout l’espace de cette grande salle de spectacle.
Cette installation temporaire joue sur notre émotion d’entrer dans une immense salle vide, habituellement peuplée et en représentation, pour nous plonger dans notre quant-à-soi, un espace mental habité par des voix (qui nous racontent un incendie, un empêchement, une faim, une douleur spéciale, une chanson, un oubli), des silences instables, des apparitions sonores et musicales perçues à proximité ou à grande distance, des éléments détachés (le vent, l’eau, l’électricité) d’un paysage à inventer, de couches sonores suspendues dans le grand vide, en dialogue et en résonance. Une intimité et une solitude dans une cavité enveloppante, pour une machine résonante totale.
Avec un dispositif de huit haut-parleurs (trois haut-parleurs sur pieds pour les voix sur scène et dans les gradins, un haut-parleur en fond de salle pour le lointain et quatre haut-parleurs tout en hauteur dans les cintres pour les musiques et les éléments atmosphériques), cette expérience inédite est le support d’un long récit ouvert et pluriel, d’une fiction possible, sans durée fixe et à l’humeur changeante, jouant de la liberté de notre écoute, de notre déplacement, de notre attente, de notre peur ou de notre mémoire.

En collaboration avec la galerie gb agency

Madeleine Decaux

Crédit photo : Madeleine Decaux

Madeleine Decaux

Crédit photo : Madeleine Decaux

Madeleine Decaux

Crédit photo : Madeleine Decaux

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Crédit photo : Madeleine Decaux