Danse, théâtre Dans le cadre du Festival d’Automne 2025

Tous publics à partir de 9 ans

Du 15 au 16 novembre 2025

50 minutes

Plateau 1

La petite soldate

Gaëlle Bourges

Et si l’on relisait les classiques au féminin ? Avec La petite soldate, Gaëlle Bourges relève ce pari audacieux en réinventant le célèbre conte musical L’Histoire du soldat, composé en 1917 par Igor Stravinsky sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz. Mais ici, tout change : la chorégraphe féminise les personnages, transforme l’amour hétérosexuel en amour lesbien et déplace l’action de la Première Guerre mondiale à la Guerre d’Algérie. Dans cette nouvelle version, la soldate déserte l’armée et prend la route de son pays natal, où l’attendent son père et sa fiancée. En chemin, elle croise la diable qui lui propose un étrange marché : échanger son tourne-disque contre un livre magique. Grâce à ce livre, elle obtient « tout » : richesse, succès, pouvoir. Mais quand elle rentre chez elle, rien ne se passe comme prévu. Ses proches ne la reconnaissent plus, la croyant morte à la guerre. Elle a tout gagné, mais aussi tout perdu. Cette fable prend vie à travers deux grandes poupées de chiffon, la soldate et la diable, manipulées par une seule performeuse. Le plateau, bordé d’une piste disco, devient l’espace d’un théâtre onirique, où le récit se déploie en voix off, soutenu par une bande sonore électro. Dans cet univers fantasque mêlant les arts, Gaëlle Bourges livre une lecture critique des représentations de genre dans l’art. Elle explore le rapport des femmes à la guerre, à l’argent et à l’amour, tout en formulant la question vertigineuse : jusqu’où sommes-nous prêtes à aller pour être heureuses ?

Conception : Gaëlle Bourges Regard extérieur : Agnès Butet Performeuse / Narratrice : Gaëlle Bourges ou Helen Heraud Comédiennes pour la Langues des Signes Française : Lucie Lataste Récit en voix off : Gaëlle Bourges, d’après le texte de Charles Ferdinand Ramuz Accessoires et costumes : Gaëlle Bourges, Anne Dessertine Poupées : Anne Dessertine Musique : The Bee Gees + KrYstian + Stéphane Monteiro a.k.a XtroniK + Walter Murphy + Igor Stravinsky, L’Histoire du Soldat Suite (Petits airs au bord du ruisseau, Pastorale, Marche Royale, Marche triomphale du diable) Lumière : Morgane Viroli Régie générale : Tatiana Carret Régie lumière : Tatiana Carret Régie son : Stéphane Monteiro & Guillaume Olmeta Administration & coordination générale : Marie Collombelle Logistique : Cyann Desvaux Production & diffusion Isabelle Morel – Fabrik Cassiopée Paris Remerciements Gilbert Teste (pour l’arbre à poupées) & Josette Vasseur Peters (pour la machine à coudre et le béret) Production : association Os Coproduction : Le T2G – Théâtre de Gennevilliers ; La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne ; Charleroi Danse – Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; Le Volcan – Scène nationale du Havre ; Scène Nationale d’ALBI-Tarn ; L’échangeur – CDCN Hauts-de-France ; l’Atelier de Paris / CDCN ; Lillico (Rennes) ; Théâtre Antoine Vitez – Scène d’Ivry ; Théâtre Jean-Vilar (Vitry-sur-Seine)

Gaëlle Bourges

Le travail de Gaëlle Bourges témoigne d’une inclination prononcée pour les références à l’histoire de l’art, et d’un rapport critique à l’histoire des représentations : elle signe, entre autres, le triptyque Vider Vénus (2009-2013); A mon seul désir (2014, Festival d’Avignon 2015) ; Lascaux (2015), puis Revoir Lascaux (2016) ; Conjurer la peur (2017) ; Le bain (2018) ; Incidence 1327 (2017, « Sujet à vif », Festival d’Avignon) ; Confluence n°… (2019) ; Ce que tu vois (2018) ; OVTR (ON VA TOUT RENDRE) (2020) et (La bande à) LAURA (2021) (Festival d’Automne, Paris, 2021) ; LOULOU (la petite pelisse) (2022) ; AUSTERLITZ (2023) ; Juste Camille (2024), avec les étudiant·e·s marionnettistes de l’ESNAM. Elle conçoit également des performances pour les musées : Une salle où se rafraîchir (Musée de Cluny) ; La salle des fêtes, installation/performance signée avec Abigail Fowler et Stéphane Monteiro pour le festival « L’envers du décor », au Palais de la Porte Dorée à Paris ; Amies secrètes, pour le musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, dans le cadre de l’exposition « Surréalisme. le Grand Jeu ». Gaëlle Bourges est par ailleurs diplômée de l’université Paris 8 – mention danse ; en « Éducation somatique par le mouvement » - École de Body-Mind Centering ; et intervient sur des questions théoriques en danse de façon ponctuelle. Elle a également suivi une formation en musique, commedia dell’arte, clown et art dramatique. Elle a fondé et animé plusieurs années une compagnie de comédie musicale pour et avec des enfants (le Théâtre du Snark) ; a travaillé en tant que régisseuse plateau à la BNF ou encore comme stripteaseuse dans un théâtre érotique. Gaëlle Bourges a été artiste compagnon à la MCA (Maison de Culture d’Amiens) entre janvier 2019 et juin 24 ; artiste associée au Théâtre de la Ville (Paris) de septembre 2018 à juin 2023 ; artiste associée au Centre chorégraphique national de Tours (CCNT) – direction Thomas Lebrun, de septembre 2016 à décembre 2018 ; artiste associée à la Ménagerie de verre, Paris, pour la saison 2016-17 ; artiste en résidence longue à L’échangeur – CDCN Hauts-de-France, Château-Thierry, de janvier 2016 à janvier 2019 ; artiste associée à Danse à tous les étages, scène de territoire danse en Bretagne, dans le projet Résodanse (« au bout du monde ! ») pour la saison 2017-18 ; artiste compagnon au Manège, scène nationale de Reims, pour la saison 2018-19 ; artiste associée à la Comédie Valence – CDN Drôme-Ardèche, direction Richard Brunel, de 2017 à 2019 ; artiste associée à L’échangeur – CDCN Hauts-de-France de 2019 à 2021.

Danielle Voirin

Crédit photo : Danielle Voirin

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Crédit photo : Danielle Voirin