17 juillet 2024
01 juillet 2024
01 juillet 2024
01 juillet 2024
01 juillet 2024
13 juin 2024
31 mai 2024
31 mai 2024
03 janvier 2024
Adolescence et Territoire(s) 12ème édition
Stage du 3 au 6 janvier 2024 au T2G.
© Ketchup Mayonnaise
26 avril 2024
Sur les bords 8 — week-end de performances
Frédérique Ehrmann, directrice de projet au T2G et Charlotte Imbault, critique d’art et artiste sonore, nous parlent de Sur les bords 8, les 4 et 5 mai 2024 !
© T2G Théâtre de Gennevilliers
21 février 2023
Mise en scène Rébecca Chaillon
Ecritures Rébecca Chaillon et les acteurices
Avec Chara Afouhouye, Zakary Bairi, Mélodie Lauret et Anthony Martine
© CDN Besançon
Dossier – Caligula de Jonathan Capdevielle, au T2G en septembre 2023
Jonathan Capdevielle, dossier de presse : Qu’est-ce qui vous a conduit à la pièce de …
Jonathan Capdevielle, dossier de presse : Qu’est-ce qui vous a conduit à la pièce de Camus ?
Jonathan Capdevielle : Après avoir adapté des romans et travaillé sur l’autofiction, j’avais envie de me confronter à un type d’écriture purement théâtral. Le choix était vaste et je suis tombé sur Camus un peu par hasard, sur la foi du titre de la pièce, qui a résonné avec une passion que j’ai développée de longue date pour la Rome antique et les empereurs romains. J’avais notamment lu la Vie des douze Césars de Suétone, où le personnage de Caligula m’avait particulièrement frappé. Suétone en parle comme d’un tyran cruel, qui organise des orgies et exécute tous ceux qui lui résistent ou empêchent l’exercice de son pouvoir. Camus, lui, insiste sur sa passion pour l’art et une complexité qui va au-delà de l’aspect cruel du personnage. Il a su en faire non seulement un personnage politique, mais aussi un artiste épris d’absolu au coeur du pouvoir. En imposant une sorte de mise en scène à l’intérieur même de la pièce, Camus en fait un empereur qui expérimente l’art dramatique, la musique et la danse.
Lire le dossier complet ici
Rencontre AOC - comment habiter ce monde
AOC x T2G (Le bruit du temps, 20 janvier 2024)
Quels sont les territoires réels de nos vies ? Comment s’émanciper de la géographie institutionnelle ? Quelles images et imaginaires de l’espace sont en actes dans les politiques territoriales ? Le T2G s’associe avec le quotidien d’idées en ligne AOC pour proposer des temps de rencontres publiques composés et animés par Sylvain Bourmeau, l’occasion d’approfondir ce à quoi le monde d’aujourd’hui nous renvoie.
- Conversation avec le géographe Michel Lussault
Professeur des universités, spécialiste de l’analyse des modalités de l’habitation humaine des espaces terrestres, à toutes les échelles et se fondant sur l’idée que l’urbain mondialisé anthropocène constitue le nouveau milieu de référence pour chacun et pour tous. Il a créé et dirigé l’Ecole urbaine de Lyon, il est un des co-fondateurs et éditorialistes de la revue Tous urbains (Paris, PUF). Il est notamment l’auteur de Hyper-Lieux. Nouvelles géographies de la mondialisation (Le Seuil, 2017), L’avènement du Monde. Essai sur l’habitation humaine de la terre (Le Seuil, 2013), De la lutte des classes à la lutte des places (Grasset, 2009), L’homme spatial. La construction sociale de l’espace humain (Le Seuil, 2007).
- Table ronde : Le Grand Paris est-il un territoire ?
— Martin Jauvat, réalisateur et acteur, auteur du film Grand Paris
— Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers, auteur de Inventons un nouvel art de vivre populaire (Arcane, 2022)
— Jade Lindgaard, journaliste et autrice de Paris 2024 : Une ville face à la violence olympique (Divergences, 2024)
— Pierre Porcher-Ancelle, professeur d’histoire-géographie et auteur, avec ses élèves, d’un dictionnaire du patois adolescent parlé dans les Hauts-de-Seine nord
Le T2G tout près de chez vous !
Théâtre, danse, musique, arts plastiques, performances, spectacles, ateliers, terrasses, potager, café, restaurant… Lieu de vie et de création, le T2G est heureux de vous accueillir du lundi au vendredi de 10h à 18h ainsi que les soirs et les week-ends de représentations !
© Les Petits Fabricants
22 décembre 2023
De nationalité suisse, Maya Bösch est née en 1973 à Zurich. Artiste, metteuse en scène, curatrice indépendante et directrice de la compagnie Sturmfrei, elle étudie la mise en scène au Bryn Mawr de Philadelphie où elle se spécialise dans le théâtre politique. À travers tout son travail artistique se lit le souci de la recherche qui lui permet d’anticiper de nouvelles formes théâtrales, artistiques et esthétiques. En 2000, elle fonde la troupe Sturmfrei à Genève avec laquelle elle monte plus de cinquante projets : pièces de théâtre, des installations, des expositions et des performances pluridisciplinaires, ainsi que des films. Une approche expérimentale lui fait intégrer des principes architecturaux, de la danse ou encore de la musique contemporaine. De 2006 à 2012, elle dirige avec Michèle Pralong le Grü/transthéâtre à Genève et développe un théâtre expérimental du XXIème siècle à l’échelle locale et internationale. En 2011 et 2014, elle est curatrice du performance art festival « jeter son corps dans la bataille ». En 2017, elle est curatrice associée du performance-festival Bone 17 de Berne, et en 2022 curatrice associée du festival ITAK du Manège Maubeuge, scène nationale transfrontalière où elle est artiste associée de 2020 à 2022. De 2014 à 2020, elle développe une série de quatre publications on space, on body, on sound & on time dans laquelle elle expose ses concepts, sa démarche, sa réflexion dans un dialogue croisé avec d’autres artistes. En 2016, la metteure en scène réalise son premier film à Gibellina en Sicile Riss Fêlure Crepa (35 min) avec entre autres Jean-Quentin Châtelain, présenté dans le cadre de l’exposition pluridisciplinaire et multi-médiale « Explosion of memories » au Commun, bâtiment d’art contemporain et au centre de la photographie Genève. En 2021, elle réalise son deuxième film flirt(s) (15 min) dans les ateliers du Val de Sambre en Hauts-de-France avec les ouvrier·ère·s en situation de handicap. Maya Bösch donne des workshops et des masterclass dans des hautes écoles et universités en Suisse et en Europe, où elle propose différentes pédagogies en fonction de l’orientation : mise en scène, scénographie, art dramatique, performance, dramaturgie, pensée critique. Qualifiée de “multitalent vigilant” par le jury du Prix suisse de théâtre, elle figure parmi les lauréats en 2015. En 2022, elle reçoit le Prix Suisse des Arts de la Scène pour Manuel d’exil.
18 novembre 2023
Dans le sillage de François Tanguy
Une journée de partage avec le Théâtre du Radeau
En quarante ans de création et une vingtaine de spectacles, François Tanquy et le Théâtre du Radeau ont profondément marqué la pratique et la pensée du théâtre. Durant cette journée, il s’agira de puiser dans la matière même de la création pour mieux cerner cette œuvre unique dans sa cohérence et la puissance de son expressivité.
Le Radeau de la pensée– Captation des sept tables rondes du samedi 18 novembre autour de l’œuvre du Théâtre du Radeau
- Plongée en matières. De la sensation à la réflexion, et retour : le songe pensant du spectateur
- Chant des corps et constructions sonores. Composer en fragments
- Champs libres. Prises et déprises d’espaces sur les plateaux du Radeau
- Présences et apparitions. Lumières croisées, images réfléchissantes
- Au pluriel dans le texte. La bibliothèque de François Tanguy
- « Trouées de sens ». Interpréter n’est pas fixer
- Temps et lieux communs de la Fonderie. Libre échange pour ne pas conclure
Avec la participation d’Antonio Attisani, Patrick Bouchain, Jeanne Daniel-Nguyen, Fantazio, François Fauvel, Thierry Garrel, Jean-Pierre Han, Daniel Jeanneteau, Christelle Larra, Alain Mahé, Pierre Meunier, Jean-Paul Manganaro, Marie-José Mondzain, Chantal Morel, Martin Moulin, Jean Rochereau, Arafat Sadallah, Jean-Pierre Thibaudat, Anna Thiriot, Christophe Triau, Julien Vella, Gérard Venturelli, Emmanuel Wallon… et les interprètes de Par autan : Frode Bjørnstad, Samuel Boré, Laurence Chable, Martine Dupé, Erik Gerken, Vincent Joly, Anaïs Muller. *à distance
Conception et réalisation de la journée : Équipe du T2G Théâtre de Gennevilliers, Laurence Chable, Geneviève de Vroeg-Bussière, Anne Baudoux et Arafat Sadallah (Radeau et Fonderie), Christophe Triau et Emmanuel Wallon (Université Paris Nanterre). En association avec le Festival d’Automne, le Théâtre de la Bastille, la vie brève - Théâtre de l’Aquarium, l’Université Paris Nanterre, les Éditions Actes Sud et la Galerie Hus.
© Les Petits Fabricants
06 novembre 2023
Découvrez les coulisses du théâtre !
Dessiné à la main par l’artiste Eva Le Roi, ce plan dévoile les différents espaces du T2G, lieu de vie et de création artistique.
Article : Adrien Béal met le théâtre en état d’alerte
Article à lire sur Télérama. Adepte de l’improvisation, directeur d’acteur …
Article à lire sur Télérama.
Adepte de l’improvisation, directeur d’acteur pointilliste, le metteur en scène autodidacte revendique l’humilité. Rencontre à l’occasion de son spectacle emblématique “Le Pas de Bême”.
Lire l'article complet ici
Article : « Carte noire nommée Désir » – Une claque nécessaire
Article paru dans Maze en mars 2023. Journaliste : Héloïse Kupfer “Rébecca Chaillon, …
Article paru dans Maze en mars 2023. Journaliste : Héloïse Kupfer
“Rébecca Chaillon, performeuse, metteuse en scène et comédienne militante secoue les consciences occidentales et colonialistes dans Carte noire nommée Désir, spectacle tant électrique que contemplatif. […]”
Lire l'article complet ici
15 décembre 2021
Historien des affects et des imaginaires, codirecteur de la revue Sensibilités, maître de conférences à l’Université de Bourgogne, Hervé Mazurel a travaillé sur la guerre, les enfants sauvages ou l’inconscient. Pour AOC, il s’est penché sur la manière dont la pandémie a affecté nos sens, le toucher, disparu, ou la vue, altérée, par le port des masques. Toujours, il place au centre la relation humaine et les interactions, rappelant combien l’histoire est d’abord une science des relations sociales.
Entretien – Nicolas Doutey et Adrien Béal, par Daniel Jeanneteau
Entretien réalisé en juin 2022. “Daniel Jeanneteau : En quoi la perspective de …
Entretien réalisé en juin 2022.
“Daniel Jeanneteau : En quoi la perspective de l’itinérance affecte déjà la façon de construire ce projet et l’oriente à la fois dans sa thématique générale et dans sa forme ?
Adrien Béal : Le fait même de réunir ces gens – ceux qui vont jouer, ceux qui vont se taire, écouter ou regarder – n’a rien d’une évidence. Les acteurs seront un peu moins chez eux que quand ils sont sur un plateau de théâtre et les spectateurs auront un peu moins l’habitude d’être spectateur dans ce contexte. Cela vient stimuler une attention particulière à l’événement de la rencontre. L’impératif de créer un point d’attention est donc plus grand, parce que moins gagné d’avance que dans un théâtre.”
Lire les autres questions-réponses de l’entretien ici : entretien-combats.pdf
08 novembre 2023
26 mai 2023
Vidéo : ©Compagnie LIBRES ARTISTES, ©Cécile DEREEPRE
Remerciements :
Le Youpi au Théâtre qui prête ses fourneaux avec aux commandes Patrice Gelbart et Stéphane Camboulive, Le centre Yannick Noah avec Stephane Manka, Pascale Bulfon et Sandrine Pirbakas, Le centre social Espace des Grésillons avec Patricia Ndozangue et Géraldine Fauvel.
Podcast Fabrik - Introduction
Podcast Fabrik - Introduction (Podcast Fabrik, 01 octobre 2023)
Podcast Fabrik est un projet de Charlotte Imbault mené avec le Théâtre de Gennevilliers qui invite les adolescent·es à fabriquer leur propre podcast. La première édition a eu lieu du 20 au 24 février 2023 avec Marion Beruel et Mouhamad Sissoko.
Les rencontres philosophiques : Déjà-vu(s), souvenirs du présent, futurs virtuels – Élie During, septembre 2013
En regard du spectacle Hannibal mis en scène par Bernard Sobel
La conscience historique au travail, telle qu’elle se manifeste dans les œuvres de la culture, ne cesse de remonter le temps, c’est-à-dire de faire se télescoper les époques par un jeu de reprises ou d’anticipations rétrospectives. On connaît la formule célèbre de Marx dans Le Dix- huit Brumaire : les grands événements (ou les grands hommes) se reproduisent toujours deux fois, d’abord sous une forme tragique, ensuite sous forme de farce. Cette structure de répétition, et l’idée du comique qui la soutient, n’épuisent pourtant pas la question. Deux voies permettent d’en décliner de nouveaux aspects dans l’horizon contemporain, en l’emportant tantôt du côté du fantastique, tantôt du côté de la science-fiction. Ce sont, d’une part, les doctrines de la hantise où l’histoire devient affaire de spectres et de revenants (Benjamin, Derrida); d’autre part, les doctrines du passé comme doublure virtuelle du présent (Bergson, Deleuze). Au-delà de ces deux versions du “déjà-vu” historique, nous hasarderons une hypothèse radicale touchant l’être des futurs virtuels futurs du passé, futurs non réalisés, futurs qui auraient pu être mais dont l’activité se poursuit sourdement au coeur du présent. Cette hypothèse a pour nom :”rétro-futurisme”.
01 avril 2019
Interview en anglais, dirigée par Jed Wheeler, directeur artistique de Peak Performances.
Article – Mohamed Bourouissa : la star de l’art s’installe au théâtre
Article paru dans le Numéro en novembre 2022. Journaliste : Delphine Roche …
Article paru dans le Numéro en novembre 2022. Journaliste : Delphine Roche
> “Plasticien franco-algérien, Mohamed Bourouissa questionne les places respectives accordées aux groupes sociaux dominants et dominés, dans les échanges marchands mondialisés et dans les représentations des mass media. Star de l’art contemporain représentée par la galerie Kamel Mennour et aujourd’hui exposée dans les plus grands musées du monde, le quadragénaire qui s’illustre également dans la musique a récemment été invité par le Théâtre de Gennevilliers à investir ses espaces durant les trois prochaines années avec des projets transversaux, mêlant expositions et concerts.”
Lire la suite de l'article ici
29 septembre 2023
Première création scénique de Mohamed Bourouissa, artiste associé au T2G. Entre stand-up et théâtre, ce spectacle fait résonner avec justesse le quotidien des femmes incarcérées !
À partir d’ateliers menés dans un centre pénitentiaire, Mohamed Bourouissa et Zazon Castro ont construit une galerie de personnages drôles et bouleversants, tous incarnés par Lou-Adriana Bouziouane. Une multiplicité de points de vue qui laisse place à une parole sans jugement, loin des idées préconçues de la prison.
Daniel Jeanneteau : “Le théâtre sert principalement à troubler”
France culture (Par les temps qui courent, 24 janvier 2020)
Podcast quotidien d’échange avec des artistes, cet épisode de Par les temps qui courent interview Daniel Jeanneteau, directeur du T2G et metteur en scène de Le reste vous le connaissez par le cinéma de Martin Crimp, créé au festival d’Avignon en 2019.
À partir d’un simple jeu auquel s’adonnent Jo et Al, la pièce explore les différentes facettes du jeu : règles, hasard, compétition, plaisir. Comme un biais possible pour envisager, voire modifier les liens étroits entre le jeu et la vie. Tout se passe là, dans l’instant. Des théories s’élaborent en temps réel et des relations se modifient à vue d’œil, dans un seul espace-temps, qui contient autant les acteurs que les spectateurs, autant la fiction que le réel.
Maguy Marin : “Qu’est-ce qu’on fait des autres corps qui ne sont pas dans les canons de beauté ?”
France culture (Les Masterclasses, 02 juillet 2019)
Collection de grands entretiens de référence sur la création culturelle, le podcast Les Masterclasses reçoit dans cet épisode Maguy Marin, chorégraphe de May B, au T2G en mars 2024.
Rencontre tout en douceur avec la grande danseuse et chorégraphe Maguy Marin, dont les convictions et la danse forment un tout indissociable.
“A l’école de Béjart, on faisait du rythme, du théâtre, des danses très différentes, du geste vocal, du travail d’improvisation et de composition, du yoga. Il y avait des danseurs qui n’avaient pas de grande formation technique. Il y avait beaucoup d’étrangers du monde entier. Je projetais de danser et de travailler avec des chorégraphes qui m’intéressaient. Carolyn Carlson ou au théâtre Peter Brook, Ariane Mnouchkine, Bob Wilson, Jérôme Savary… il y avait toutes ces façons différentes de faire de la danse ou du théâtre. On voulait rebâtir le monde.” Maguy Marin
Les rencontres philosophiques : De crise en crise. L’expérience moderne du temps – Myriam Revault d’Allonnes, octobre 2013
En regard du spectacle Current Location de Toshiki Okada (en partenariat avec le Festival d’Automne à Paris)
Si à l’origine le mot grec krisis désignait le moment décisif dans l’évolution d’un processus incertain, “La crise” connote aujourd’hui l’inverse : elle désigne une sorte d’état permanent dont nous n’entrevoyons pas l’issue. Ce renversement témoigne d’une mutation fondamentale de notre rapport au temps et pour le comprendre, il faut repartir de ce mouvement d’arrachement au passé et à la tradition, de cette dissolution généralisée des anciens repères de la certitude qui caractérise la modernité. Quel est aujourd’hui l’horizon de sens de la crise contemporaine alors même que s’est effondrée la croyance en un Progrès généralisé de l’humanité et que prévaut désormais l’idée d’un futur incertain ?
Adrien Béal, metteur en scène
France culture (Les Carnets de la création, 22 mai 2015)
Podcast attentif à la création actuelle et aux artistes prometteurs, Les carnets de la création reçoit dans cette émission Adrien Béal, metteur en scène de la Compagnie théâtre Déplié qui a monté Le Pas de Brême en 2014 au Théâtre de Vanves.
01 janvier 2022
Reconnu pour avoir créé un univers théâtral poétique et singulier, le Théâtre du Radeau revient au T2G pour présenter sa dernière création, après le décès de son maître d’œuvre François Tanguy survenu la veille de la première en décembre 2022. Il s’agit ici d’accepter de quitter les repères habituels – histoire, personnages – pour partager un théâtre poétique, sensoriel, à la fois ludique et profond. Un dialogue entre êtres de passage, sons, lumières, où naissent et se transforment des tableaux vivants. Les acteur·ice·s manipulent l’espace, créent des paysages sensibles parfois poignants, parfois légers. Telle une invitation à nous débarrasser de nos codes pour vivre l’instant présent. Comme Item, présenté au T2G en 2019, le titre de cette création est une énigme. On devine tout juste qu’il s’agit d’un vent, l’autan, « vent du diable » venant de la haute-mer, traversant la haute-montagne, poussant d’un coup brusque ou caressant celles et ceux qui se promènent, comme les figures du Radeau sur les chemins de l’Histoire. Laissez-vous porter par ce vent d’autan et embarquer avec les interprètes, accompagné·e·s de fidèles compagnons écrivains de tous temps.
14 septembre 2023
Le théâtre du radeau vu par Maya Bösch, Jonathan Capdevieille, Daniel Jeanneteau, Diane Scott et Juliette Wagman
Daniel Jeanneteau : “Notre expérience au Japon nous a permis de monter la Cerisaie sans tchekhovisme”
France culture (Par les temps qui courent, 11 novembre 2022)
Podcast quotidien d’échange avec des artistes, cet épisode de Par les temps qui courent interview Daniel Jeanneteau, directeur du T2G et metteur en scène de La Cerisaie 桜の de Tchekhov, qui fut programmée en novembre 2022.
09 novembre 2021
Vidéo réalisée par Szenik.
01 janvier 2023
Vidéo : © Take off productions
Soldat enrôlé de force à 28 ans, Velibor Čolić a fui la Bosnie ravagée par les horreurs de la guerre pour atterrir en 1992 dans un foyer pour réfugié·e·s à Rennes. Pour le sauver, une seule porte de sortie : la poésie. Maya Bösch met en scène avec force et délicatesse le texte dans lequel il se raconte en français, Manuel d’exil – comment réussir son exil en trente-cinq leçons. En tant qu’exilé sans visage dans l’Europe occidentale, il nous fait traverser son errance mentale et physique, ses chutes et ses souvenirs qu’il cherche à enterrer. Ses mots, interprétés dans un seul en scène intime et puissant par Jean-Quentin Châtelain, oscillent entre sombre poésie et ironie féroce, dans une lucidité distanciée sur son propre parcours de vie. Sublimée par une scénographie d’avant-garde, cette troublante prose poétique prend place dans un décor composé de cadres de lumière, comme un espace-flipper venant enserrer le comédien dans une structure dangereuse et vertigineuse. Déjà accueillie au T2G, l’artiste suisse Maya Bösch décline ici en langage théâtral le monologue d’un homme en exil, pour nous parler de manière plus vaste encore des tragédies migratoires de tant d’autres femmes et hommes.
Ce spectacle a reçu le Prix Suisse des Arts de la scène 2022.
09 février 2022
Sociologue, directrice de recherche au CNRS et directrice d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Gisèle Sapiro travaille sur les champs culturels, et plus particulièrement celui de la littérature. Elle s’intéresse aux auteur·trice·s mais aussi aux éditeur·trice·s, aux agent·e·s, aux critiques, plus largement à l’ensemble des rôles et des institutions culturelles et à leur effets de légitimation. Elle est notamment l’autrice de Les Écrivains et la politique en France, de l’affaire Dreyfus à la guerre d’Algérie (Le Seuil) et du Dictionnaire international Bourdieu (CNRS éditions).
01 juillet 2020
La Revue Incise réfléchit à nos propres conditions de travail, en pense l’historicité, en défend le potentiel émancipatoire : « Qu’est-ce qu’un lieu ? » est la question qui tend chaque parution. Ainsi Revue Incise est née en 2014 au Studio-Théâtre de Vitry et poursuit son travail au T2G depuis 2017. Elle paraît chaque année en septembre.
La revue compte trois axes majeurs depuis sa création : une cartographie critique du théâtre contemporain à partir de tendances ou d’objets saisis comme symptômes, la mise en circulation de traductions de théoriciens contemporains en matière d’art et de culture, la diffusion d’écritures contemporaines, poétiques notamment, qui souvent sont traversées par la question de ce que peut signifier prendre la parole aujourd’hui.
Chaque numéro est un petit livre composé de textes hétérogènes dont l’ensemble n’est lissé ni par le style ni par le thème ni par les lieux d’énonciation et qui forment un tout singulier que l’on peut fréquenter longtemps.
Les rencontres philosophiques : L’économie de l’attention – Emmanuel Alloa, 2009
Rencontre dirigée par Marie-José Mondzain.
L’économie se voit invariablement appelée dans tous les champs où les ressources sont limitées. A une époque de la connectivité sans bornes, à l’ère des fournisseurs de contenu, l’économie traditionnelle des biens s’est déplacée vers une conquête du capital désormais le plus précieux : l’attention. Lorsque le monde entier est virtuellement devenu disponible à tout moment, il s’agit de capter et de canaliser l’attention du spectateur qui, par essence, est limitée. Limitée dans le temps – le temps de regard devenant ainsi monnayable –, mais aussi dans son intensité (l’attention n’est pas tant une affaire d’extensivité que de force). D’où toute une économie de l’attention qui, d’une simple médiamétrie du temps d’audience, pénètre progressivement dans les sinuosités neurologiques pour mesurer cette valeur qui, encore, échappe à la monétarisation : l’intensité d’un regard. Il s’agira de trouver des outils pour décrire ces lentes mais inexorables transformations qui sont en cours et échappent à une réflexion économique classique.
Emmanuel Alloa est philosophe, chercheur au Centre « eikones » (Bâle) et enseigne à l’Université Paris VIII. Dernière publication : La résistance du sensible. Merleau-Ponty critique de la transparence, Kimé 2008.
01 janvier 2023
Comment sommes-nous relié·e·s les un·e·s aux autres ? Comment le public peut-il entrer en relation avec les performeur·euse·s sur scène ? Ce sont les questions qui hantent Faye Driscoll, danseuse, chorégraphe et performeuse américaine. Ses œuvres ne ressemblent à rien de ce que vous pourriez imaginer. Faye Driscoll utilise l’espace scénique pour créer de nouvelles manières d’être ensemble, grâce au pouvoir transformateur de la communauté qui se forme le temps d’une représentation. Le public se trouve ainsi impliqué dans la performance, invité à participer à l’écriture chorégraphique de l’espace. Dans une alchimie de corps et de voix, d’objets et de sons live, les accessoires – poids, poulies, cordes – circulent à travers un dispositif circulaire intime. Troisième et dernier volet de la trilogie Thank You for Coming, et après Attendance présenté au T2G en 2015, SPACE est le reflet d’une utopie de groupe et d’une manière de se confronter avec son public. Seule en scène, elle travaille avec le vide ; celui entre les choses, celui entre les interprètes et le public qui les regarde. Une surprenante et ambitieuse performance, comme un rite de passage chaotique et joyeux à vivre collectivement.
Suzanne de Baecque “Incarner ces jeunes filles c’est tout l’enjeu de nos interprétations”
France culture (Par les temps qui courent, 25 octobre 2022)
Podcast quotidien d’échange avec des artistes, cet épisode de Par les temps qui courent interview Suzanne de Baecque, metteuse en scène de Tenir Debout, programmé au T2G en février et mars 2024.
En 2020, alors qu’elle est en dernière année de formation à l’École du Nord à Lille, l’actrice Suzanne de Baecque décide de se présenter à l’élection de Miss Poitou-Charentes. Il s’agit là de répondre à la commande de l’examen final de l’école en s’immergeant loin du théâtre, “hors de toute zone de confort”. Elle en revient chargée de ce spectacle -dans lequel sont mis en scène ce concours et les motivations des candidates - en offrant un propos à la fois irrévérencieux et politique.
“Incarner ces jeunes filles, c’était tout l’enjeu de nos interprétations. Nous sommes des passeuses de paroles, et en même temps, il s’agissait de donner vie à ces corps déshumanisés. On a dû en permanence jouer avec cet équilibre instable entre l’incarnation totale de ces filles et nos féminités différentes. Pour une interprète, c’est ce qui est vraiment intéressant. Tout au long du projet, on s’est demandé si on ne les incarnait pas trop, mais à un moment, il faut bien que cela devienne du théâtre. C’est pour cela qu’on s’est permis d’aller du côté du comique. C’était une façon de faire entendre le texte, en ce qu’il a de grave et de très léger. Ce qui est touchant chez les miss, c’est cette légèreté très profonde. Dans beaucoup de témoignages, il y a de la mélancolie, de la solitude : ce sont des filles qui se racontent entièrement.” Suzanne de Baecque
Article : Délices japonais au Festival d’automne à propos de The Dark Master de Kurô Tanino, au T2G en 2018
Article de Christophe Candoni pour sceneweb.fr “Au T2G, The dark master de Kurô Tanino fait …
Article de Christophe Candoni pour sceneweb.fr
“Au T2G, The dark master de Kurô Tanino fait pénétrer dans la cuisine d’un petit restaurant et enivre de ses mets savoureux. Une fable culinaire donc et envoûtante où se joue une étonnante histoire de manipulation et d’émancipation.”
Lire l'article complet ici
26 juin 2020
Vidéo réalisée par le Théâtre du Nord. © Images : Pierre Martin © Son : Maxence Vandevelde
Si nous pouvions avoir plusieurs vies, qu’en ferions-nous ? Marie-Christine Soma s’empare de la dernière partie du roman « 7 » de Tristan Garcia – le récit d’un recommencement, mais aussi d’un amour fou et une métaphore du mystère de l’acteur. Une réflexion existentielle où la puissance du fantastique se mêle à la réalité pour raconter la vie d’un homme sans nom au destin extraordinaire, celui de traverser sept vies en gardant en mémoire chacun de ses chemins précédents. Seul en scène, le comédien Pierre-François Garel, accompagné de vidéo, tente de donner un sens à chacune de ces existences et de répondre au nécessaire besoin de changement. Son jeu à la force troublante, empreint autant de fièvre combative que de déchirante mélancolie, décline toute l’ébullition du personnage. Fantasme universel, le désir d’éternité fait écho aux turbulences de notre société délétère dans une France en crise. Dans une vision à la fois mélancolique et joyeuse de la condition humaine, ce conte métaphysique nous plonge intensément dans le vertige du texte, passant de l’exaltation à une profonde désillusion de cet éternel recommencement.
Les rencontres philosophiques : Le temps existe-t-il? – Etienne Klein, janvier 2014
En regard du spectacle La Mouette mis en scène par Arthur Nauzyciel
“Le temps est un aigle agile dans un temple”, a écrit Robert Desnos. Un aigle qui rappelle celui de Prométhée : il dévore jusqu’aux entrailles un foie qui repousse sans cesse ; agile, sans aucun doute, parce qu’il se dérobe sans cesse, ne se laisse ni saisir ni immobiliser (et parce que agile est l’anagramme d’aigle); quant au temple, il traduit le caractère hiératique du temps, qui n’évolue pas lui-même mais fait évoluer le monde. Comme on le voit, cette définition renferme des notions contradictoires (comme celles d’invariance et de mobilité). S’agissant du temps, c’est presque toujours le cas : on ne parvient pas à le définir de façon claire et univoque. La notion de temps est, par nature, emplie d’ambivalences, et associée à des images pas toujours nettes. Au premier abord, elle semble pourtant simple, facilement accessible, elle semble même renvoyer à un être familier, presque “domestique”, mais après analyse, il apparaît qu’elle est plutôt… compliquée. D’abord, le temps, existe-t-il vraiment ? Ne s’agit-il pas plutôt d’une illusion? De fait, au cours du temps, les philosophes ont convoqué à peu près autant d’arguments pour prétendre que le temps existe que pour prétendre qu’il n’existe pas. Mais dans cette affaire, la physique a-t-elle quelque chose à dire ? Et si oui, quoi ?
Dossier – La Septième de Tristan Garcia et Marie-Christine Soma, au T2G en avril 2024
Citation de Tristan Garcia : « Ma conviction est que l’âge représente une …
Citation de Tristan Garcia :
« Ma conviction est que l’âge représente une détermination aussi important que la classe […], mais qui a ceci de particulier qu’elle sépare aussi l’individu de lui-même au fil du temps, en le décomposant en plusieurs versions de sa propre personne, qui co-existent dans son souvenir. Et vivre c’est sans cesse rendre des comptes à celui qu’on a été ou à celui qu’on sera.
Et je ne parviens pas à savoir si l’idée de faire une part égale à toutes les incarnations de soi-même à tous les âges est l’idéal ultime d’une vie, ou d’une folie terrifiante. »
Consulter le dossier complet ici
18 février 2022
“Fin février 2022, Naïma Meraga a étrenné les « Voyages culinaires des Grésillons » conçus par Patrice Gelbard, le chef et cofondateur du restaurant, avec Stéphane Camboulive. Ce projet se veut à la fois social et culinaire. Le principe est simple : une fois par mois, une personne fréquentant les centres sociaux du quartier prend les commandes de leurs fourneaux.”
Lire l'article du Parisien sur ce premier voyage culinaire
Vidéo : ©Compagnie LIBRES ARTISTES, ©Cécile DEREEPRE
Remerciements :
Le Youpi au Théâtre qui prête ses fourneaux avec aux commandes Patrice Gelbart et Stéphane Camboulive, Le centre Yannick Noah avec Stephane Manka, Pascale Bulfon et Sandrine Pirbakas, Le centre social Espace des Grésillons avec Patricia Ndozangue et Géraldine Fauvel.
Article – Le dessous intime des miss, à propos de Tenir Debout de Suzanne de Baecque, au T2G en mars 2024
Article paru en octobre 2022 dans Liberté hebdo. Journaliste : Paul K’Ros …
Article paru en octobre 2022 dans Liberté hebdo. Journaliste : Paul K’Ros
> “À l’avant-scène une table de maquillage, modèle valise professionnelle, surmontée d’un mirroir négligemment endeuillé d’une écharpe dont l’intriguant logo « Miss retraite » fait allusion à ce qui va se jouer sur les planches comme à ce qui se joue au quotidien dans la vie ; sur le mur du fond quelques chaises alignées pour faire tapisserie et attendre son tour …”
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Dossier – Tenir Debout de Suzanne de Baecque, au T2G en mars 2024
Suzanne de Baecque dans sa note d'intention : “C’était une vraie répétition de …
Suzanne de Baecque dans sa note d'intention :
> “C’était une vraie répétition de théâtre où la moindre expression devait disparaître. Je voulais disparaître, ne plus être regardée par ces élus locaux de Charentes qui allaient décider si je pouvais être belle. Et en même temps je voulais plaire, réussir du mieux possible ce concours. J’étais traversée par toutes sortes de sensations paradoxales et violentes. Mais surtout je me suis demandé comment numéro 3, numéro 5, numéro 8, numéro 12 vivaient ce moment que nous partagions ensemble ? Je ne connaissais même pas leurs prénoms. J’ai compris dans mon maillot de bain trop petit, que ce qui m’intéressait dans ce travail était de confronter mon point de vue à ceux de ces jeunes filles. Faire reprendre vie à ces corps déshumanisés, trafiqués, améliorés, transformés par ce concours. Raconter l’histoire de leurs corps et du mien.”
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05 octobre 2021
Entretien réalisé par PointCulture TV
Les rencontres philosophiques : Le théâtre de la chair – Jacob Rogozinski
En regard de Memento Mori de Pascal Rambert.
Pour Antonin Artaud, le théâtre est ce « creuset de feu et de viande vraie où, par piétinement d’os, de membres et de syllabes, se refont les corps ». Brisant le langage articulé, déconstruisant la structure rigide de nos corps anatomiques et sexués, le Théâtre de la Cruauté met en jeu la dimension la plus obscure de notre corporéité, ce chaos dansant, cette « multitude affolée » qu’Artaud appelle le « corps sans organes » ou encore la chair. Mais il ne l’envisageait que dimension tragique, celle qui met en scène le meurtre d’un dieu et les « corps massacrés ». Or, si le théâtre occidental trouve sa source dans les représentations de la Passion de Dionysos ou du Christ, il s’enracine aussi dans une tradition carnavalesque où la chair s’exhibe dans le rire et l’excès, dans la transgression des interdits et les renversements bouffons du noble et de l’ignoble. Comme le note Bakhtine, le rire carnavalesque exprimait la révolte du petit peuple contre les hiérarchies sociales et l’austérité du Carême imposé par l’Église, sa nostalgie d’un « âge d’or » légendaire où auraient régné l’égalité et l’abondance. Que pourrait être un théâtre de la chair aujourd’hui? Comment associer l’exploration tragique des mythes d’origine et la célébration joyeuse de la vie, sans occulter cette relation à la mort qui sous-tend toujours l’excès carnavalesque?
Entretien de Soa Ratsifandrihana à propos de g r oo v e, au T2G en avril 2024
Entretien réalisé par Marc Blanchet pour MaCulture. “Qu’il signifie « dans …
Entretien réalisé par Marc Blanchet pour MaCulture.
> “Qu’il signifie « dans le sillon » ou « swing », le mot groove témoigne de la primauté de la musique pour inviter à la danse. Impulsions et mouvements se conjuguent aux sensations et au besoin de s’abandonner au rythme. Le solo g r oo v e de Soa Ratsifandrihana, sa première pièce, joue ainsi entre appréhension de l’espace et énergie physique. Avec une sensualité progressive, la danseuse et chorégraphe révèle le groove comme le dénominateur commun de nos désirs de danser. Dans cet entretien, Soa Ratsifandrihana aborde les enjeux de sa démarche artistique et revient sur le processus de création de g r oo v e.”
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20 juin 2022
Chronique réalisée sur TV5 Monde par Marjorie Adelson.
g r oo v e est programmé au T2G en avril 2024
01 janvier 2001
Entre témoignage et vidéos des répétition, ce film explore la vision de la mise en scène de Bernard Sobel.
Dossier – May B de Maguy Marin, au T2G en mars 2024
Maguy Marin dans sa note d'intention : “Ce travail sur l’oeuvre de Samuel Beckett, …
Maguy Marin dans sa note d'intention :
“Ce travail sur l’oeuvre de Samuel Beckett, dont la gestuelle et l’atmosphere théâtrale sont en contradiction avec la performance physique et esthétique du danseur, a été pour nous la base d’un déchiffrage secret de nos gestes les plus intimes, les plus cachés, les plus ignorés. Arriver à déceler ces gestes minuscules ou grandioses, de multitudes de vies à peine perceptibles, banales, où l’attente et l’immobilité «pas tout à fait» immobile laissent un vide, un rien immense, une plage de silences pleins d’hésitations. Quand les personnages de Beckett n’aspirent qu’à l’immobilité, ils ne peuvent s’empêcher de bouger, peu ou beaucoup, mais ils bougent. Dans ce travail, à priori théâtral, l’intérêt pour nous a été de développer non pas le mot ou la parole, mais le geste dans sa forme éclatée, cherchant ainsi le point de rencontre entre, d’une part la gestuelle rétrécie théâtrale et, d’autre part, la danse et le langage chorégraphique.”
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18 octobre 2012
Pièce chorégraphique iconique créée il y a plus de quarante ans, May B est accueillie au T2G. Inspirée des écrits de Samuel Beckett et suite à leur rencontre, Maguy Marin livre un regard poignant sur l’humanité et ses corporalités. Cinq hommes et cinq femmes jouent ce chef-d’œuvre de la danse contemporaine, le visage grimé d’argile, errant dans les sombres fluctuations et les détresses de notre quotidien, entre absurde et cruelle fantaisie. Rythmés par les musiques de Schubert et Gavin Bryars, les silences les plus imperceptibles se font plein d’hésitations. Passant d’une immobilité totale à une frénésie convulsive, les dix interprètes exécutent une multitude de gestes, minuscules ou grandioses. Corps abîmés qui tanguent, êtres en proie à toutes sortes de pulsions, leurs mouvements sont empêchés mais nécessaires. Réconciliant danse et théâtre, le spectacle est imprégné de tragique, d’humour et de cynisme salvateur. May B, pièce essentielle, révolutionnaire par sa forme dans le paysage chorégraphique de l’époque, résonne avec autant de force aujourd’hui.
Flash Interview de Marie-Christine Soma autour du spectacle la Septième, au T2G en avril 2024. vidéo réalisée par la MC93.
Article de recherche – Matières et mémoire, ou le théâtre concret de François Tanguy (Théâtre du Radeau)
Cet article de Maxence Cambron analyse le travail scénographique de François Tanguy en se …
Cet article de Maxence Cambron analyse le travail scénographique de François Tanguy en se concentrant sur le statut particulier qu’il confère aux matières, tant pour leur participation à la conception visuelle du spectacle que pour leur fonction dramaturgique singulière.
Inscrite dans le cadre d’une esthétique de la récupération, cette relation aux matières pauvres se caractérise d’abord par le souci de libérer ces dernières de toutes fonctions utilitaires, illustratives ou figuratives afin de mettre en branle leurs vibrations propres et permettre de les envisager tels des partenaires de jeu pour les acteurs et actrices du Théâtre du Radeau. S’intéressant également à leur « vécu », l’art de François Tanguy semble par ailleurs considérer ces matières comme des surfaces mémorielles dont le statut de « reste », au sens archéologique du terme, participe pleinement de l’œuvre.
Postulant une contiguïté philosophique entre cette esthétique de la matière et les thèses des nouveaux matérialismes, l’étude propose une lecture de l’œuvre de François Tanguy à l’aune de ce courant de pensée.
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01 janvier 2023
Vidéo : ama Brussels, © Valérianne Poidevin
Qu’est-ce que le groove ? Ce solo énigmatique, qui le définit à sa manière, témoigne d’une urgence : celle d’écrire, de figer un mouvement dans la postérité. Soa Ratsifandrihana propose une exploration sensible de la notion de groove, où la souplesse des mouvements rejoint celle de la musique aux sonorités hip-hop et électronique. La danseuse et chorégraphe franco-malgache convoque un héritage qui va des danses familiales à l’univers contemporain d’Anne Teresa De Keersmaeker. Nourri d’une collection de références foisonnantes, notamment visuelles, la pièce minimaliste à la gestuelle tranchée les articule avec habileté pour faire monter l’énergie au fur et à mesure. Dans une scénographie quadri-frontale, le public profite pleinement d’une expérience immersive et communicative, dans laquelle l’esprit du rythme se déploie irrépressiblement. Une invitation à retrouver le plaisir de « groover » !
Le plateau comme seuil – Entretien avec Daniel Jeanneteau, Alice Carré et Aurélie Coulon
Entretien réalisé le 3 juillet 2012 à Paris et publié dans Agôn. …
Entretien réalisé le 3 juillet 2012 à Paris et publié dans Agôn.
> Même quand le scénographe ne conçoit pas les limites de la scène comme un élément spécifique de son travail, il est bien obligé de traiter la question des entrées. Pour pénétrer dans n’importe quel lieu, il faut des passages, des orifices, des passerelles, c’est à dire autant de moyens de franchir la frontière (entre le plateau et les coulisses, le jeu et le hors-jeu, le visible et l’invisible…). À mon sens la question centrale de la scénographie n’est pas tant celle du traitement de la fiction de l’espace (ce que ça « représente »), que celle de l’organisation des circulations. La façon d’entrer en scène établit d’emblée une espèce de pacte symbolique avec le public, de convention commune selon laquelle le statut de l’interprète peut prendre telle ou telle signification, telle ou telle valeur particulière. C’est un premier choix, un premier acte scénique qui déterminera tout le régime de la représentation, et le statut du corps qui entre en scène. L’espace de théâtre ramène toujours au corps, à la façon dont il voyage entre sa matérialité et son abstraction. C’est une question centrale qui est rarement traitée consciemment, qui l’est souvent par défaut, alors que c’est certainement la problématique centrale de toute scénographie. Bien avant de représenter quelque chose, de contextualiser – ce sont des questions finalement très superficielles de la scénographie –, la question majeure est de savoir comment on organise la présence et quel statut on donne aux êtres.
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Il était une fois aujourd’hui, 2022, au théâtre
France culture (Tous en scène, 03 septembre 2022)
Podcast mêlant entretiens, récits et performances, cet épisode de tous en scène aborde Tenir Debout, spectacle de Suzanne de Baecque programmé au T2G en février et mars 2024.
“Suzanne de Baecque est née en 1995. Elle a été repérée l’an dernier dans La Seconde surprise de l’amour mise en scène par Alain Françon (« révélation » du Syndicat de la critique). Avec Tenir debout, elle raconte l’expérience réelle d’une actrice (elle-même) qui se présente à l’élection de Miss Poitou-Charentes. A l’été 2020, dans le cadre d’un projet immersif proposé en dernière année de sa formation à l’Ecole du Nord de Lille, Suzanne de Baecque décide de se présenter à l’élection de Miss Poitou-Charentes, d’infiltrer le concours en se mettant en scène dans le réel tout en questionnant sa pratique de comédienne.
Mais aussi partir à la rencontre de ses concurrentes - Lauraline, Lolita, Chloé - des jeunes filles de son âge dont le rêve est de devenir « Miss régionale », d’interroger leurs motivations joyeuses ou touchantes et leurs désirs d’émancipation à l’heure où une nouvelle parole féministe est en train de naître, de se libérer.”
Les rencontres philosophiques : Le corps, chose insensée – Françoise Dastur, décembre 2012
En regard de Les Trois soeurs version Androïde de Oriza Hirata
« Le corps, chose insensée » : cette parole de Platon, qui voit dans le corps la prison de l’âme, siège de la pensée rationnelle, est comme le coup d’envoi, qui sera encore amplifié dans le christianisme, de ce dualisme qu’établit la philosophie occidentale entre l’esprit et le corps et qui atteindra son sommet avec l’idée d’origine cartésienne d’un corps considéré comme analogue à une machine. Mais le corps que Nietzsche entreprend, en inversant le platonisme, de réhabiliter, ce corps inobjectivable qui est mien, tel qu’il est vécu de l’intérieur, et qui, comme Merleau-Ponty le montre, non seulement sent mais se sent, peut-il être véritablement comparé à un automate ?
Dossier artistique – Carte noire nommée désir de Rébecca Chaillon, au T2G en décembre 2023
Rébecca Chaillon, dans sa note d'intention : “Comme pour une « carte …
Rébecca Chaillon, dans sa note d'intention : “Comme pour une « carte blanche » qui formule une invitation à créer, je veux inviter pour Carte Noire nommée Désir une distribution exclusivement composée de personnes Noires assignées femmes. L’agencement scénique mime un dispositif bi-frontal : un « public » de femmes Noires face au reste du public assiste comme lui, à un spectacle performatif qui traite de la construction du désir chez ces femmes Noires sus-citées. La non-mixité est un outil indispensable à l’émancipation des minorisé.é.s (homosexuel.le.s, Noir.e.s, Femmes…) : cet agencement ne cherche pas à opposer ses publics, mais à mettre en relief ses perceptions (temporelles, spatiales, émotionnelles) différentes selon l’espace occupé et de préciser les contours d’une rencontre entre ces deux « publics ».”
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Les rencontres philosophiques : Membres fantômes, le corps entre phénoménologie et neurologie – Catherine Malabou, janvier 2013
En regard de Muerte y reencarnacion en un cowboy de Rodrigo Garcia
L’expérience du membre fantôme est décrite par des patients ayant subi une amputation : à l’endroit où se trouvait initialement le membre disparu, ceux-ci ressentent encore toujours de la douleur. Dans la Phénoménologie de la perception, Merleau-Ponty a recours à Freud pour expliquer ce phénomène : il s’agirait du refus de se confronter à la perte. Les neurologues proposent aujourd’hui une autre explication. On étudiera en particulier les travaux de Damasio et Ramachandran sur ce point, montrant comment lé neurologie développe une nouvelle vision du corps à partir des cartes neuronales et des marqueurs somatiques.
01 juin 2022
Si Patrick Chamoiseau est un poète, un romancier, auteur majeur de la littérature contemporaine en français, il est aussi un penseur, dans le sillage de son ami Edouard Glissant auquel il emprunte certaines notions, comme « mondialité » ou « relation ». À l’occasion de la parution d’un nouveau livre musical, Baudelaire jazz ! (Seuil), il évoquera son parcours, un « processus d’individuation » comme il aime à dire, une manière d’échapper à l’individualisme contemporain pour devenir une Personne.
Gens de Gennevilliers — témoignages recueillis Jean-Pierre Thibaudat
Carnet et stylo en mains, Jean-Pierre Thibaudat est allé pour la troisième saison, par les rues de …
Carnet et stylo en mains, Jean-Pierre Thibaudat est allé pour la troisième saison, par les rues de Gennevilliers et des environs. À la rencontre des gens. Tout est parti d’un spectacle de Pascal Rambert où apparaissaient des habitants de Gennevilliers. Alors a surgi l’envie de raconter les «Gens de Gennevilliers » Que les personnes soient là depuis des lustres ou viennent de s’installer. En 2008, « Gens de Gennevilliers I » partait du théâtre, ceux qui avaient transformé l’édifice, ceux qui travaillent à l’accueil, en coulisses. Puis, sortant du théâtre, on avait rayonné dans la ville à la rencontre de ceux qui, de près ou de loin, s’occupent d’art, œuvrent au dialogue. En 2009, « Gens de Gennevilliers II » brossait le portrait d’anonymes qui, une fois ou mille fois, avaient franchi la porte du théâtre. En 2010, un nouvel épisode rassemble des êtres venus d’ailleurs dont le destin a croisé Gennevilliers. Cela s’est fait au gré du hasard, des opportunités, en liaison avec le service relations publiques du théâtre. Ce n’est évidemment pas représentatif de la population de la ville ni de celle du public du T2G.
Télécharger le recueil Gens de Gennevilliers I, II et III : gens_de_gennevilliers321.pdf
Article – Adrien Béal met en scène Combats de Nicolas Doutey : une réjouissante fugue théâtrale
Article paru dans La terrasse “Dans une mise en scène d’Adrien Béal, trois comédiennes et un …
Article paru dans La terrasse
“Dans une mise en scène d’Adrien Béal, trois comédiennes et un comédien, issus du programme de formation 1er Acte, donnent vie aux circonvolutions cérébrales de Combats, pièce de l’auteur Nicolas Doutey. Une fugue théâtrale d’une grande drôlerie sur nos ressassements et nos dissensions intérieures.”
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Les rencontres philosophiques : Performances des corps – Barbara Formis, novembre 2012
Jan Fabre n’a cessé, tout au long de son œuvre protéiforme, d’interroger le corps et ses puissances. Avec les “real time performances” du début des années 80, Jan Fabre a non seulement créé des œuvres emblématiques du théâtre post-dramatique, mais encore renouvelé – au moment où les avant-gardes situationnistes faisaient face à leur essoufflement – la notion même de performance. S’il revient aujourd’hui, après l’exploration de formats grandiloquents durant les années 90, à des créations plus minimalistes, c’est peut-être que ces miniatures dansées permettent de mieux faire saisir que cette pensée sensible choisit le geste non seulement pour véhicule mais aussi pour matière plastique. Contre la logique traditionnelle du produit, le corps en mouvement ne se donne pas simplement « en spectacle » mais vise, plus radicalement, à étendre les possibles de son existence. L’extase que thématise la pièce de ce soir n’est pas qu’une affaire de psychotropes, c’est le sens premier du mouvement comme une sortie de soi, un excentrement.
Dossier artistique – Par Autan de François Tanguy, au T2G en novembre 2023
Vous trouverez dans ce dossier des entretiens avec les actrices Martine Dupé et Anaïs Muller, ainsi …
Vous trouverez dans ce dossier des entretiens avec les actrices Martine Dupé et Anaïs Muller, ainsi que des notes de travail de François Tanguy. Dossier à consulter ici : parautan_-_prog_bd_planches.pdf
17 février 2023
Vidéo : ©Compagnie LIBRES ARTISTES, ©Cécile DEREEPRE
Remerciements :
Le Youpi au Théâtre qui prête ses fourneaux avec aux commandes Patrice Gelbart et Stéphane Camboulive, Le centre Yannick Noah avec Stephane Manka, Pascale Bulfon et Sandrine Pirbakas, Le centre social Espace des Grésillons avec Patricia Ndozangue et Géraldine Fauvel.
Le Papa Kub de Yann Kersalé : un éclairage extérieur mouvant créé en 2007 au théâtre
Conçu par Yann Kersalé, l’éclairage du Théâtre de Gennevilliers se modifie selon l’activité du …
Conçu par Yann Kersalé, l’éclairage du Théâtre de Gennevilliers se modifie selon l’activité du théâtre. Lorsqu’il y a un spectacle, une pulsion lente et générale anime la lumière rouge. Lorsqu’il y a des répétitions, une pulsion ondulante et tournante s’active et lorsque le théâtre est entre deux spectacle, mais qu’on y travaille, le cube est en sommeil comme des braises. « Le cube c’est comme un électrocardiogramme du lieu. On a fait ça avec trois fois rien, La consommation d’électricité est faible et le système a une durée de vie très longue ».
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29 septembre 2017
Vidéo : © IRCAM
Scénographe, metteur en scène et directeur du T2G - Théâtre de Gennevilliers, Daniel Jeanneteau présente les trois premiers rendez-vous de la saison 2017-18 de l’Ircam : Mon corps parle tout seul, Rebonds et artifices et Les Aveugles
01 décembre 2022
Rencontre - Le Chœur et la cité
AOC X le T2G (19 janvier 2020)
Avec Frédérique Aït-Touat, Daniel Jeanneteau et Olivia Rosenthal, après la présentation de la pièce “Le reste vous le connaissez par le cinéma” de Martin Crimp d’après Les Phéniciennes d’Euripide et mis en scène par Daniel Jeanneteau. Débat présenté par Sylvain Bourmeau.
16 septembre 2021
Vidéo du Théâtre Saint-Gervais Genève.
“Maya Bösch s’est prêtée au jeu des 3 questions pour parler de la genèse de sa création “Manuel d’exil”, adaptée du roman de Velibor Čolić et dont elle confie les mots, d’une ironie féroce, au comédien Jean-Quentin Châtelain, seul en scène pour l’occasion.”
Au week-end Sur les bords 1 — Les Heures creuses, Dominique Petitgand
What You See (What You See, 08 octobre 2019)
What You See est un Podcast créé par Charlotte Imbault, également commissaire des événements Sur les bords. Dans cet épisode, elle échange avec Manel, Samira et Sofiane Chibane, Jean-Philippe Derail, Thierry Grapotte, Jérôme Poret, Shyrel Terqui à propos du spectacle Les Heures creuses de Dominique Petitgand.
01 février 2023
Au week-end Sur les bords 1 — Le reste vous le connaissez par le cinéma
What You See (What You See, 08 octobre 2019)
What You See est un Podcast créé par Charlotte Imbault, également commissaire des événements Sur les bords. Dans cet épisode, elle échange avec Alain Carnat, Maëva Lu-Chi-Vang, Benoit Skouratko à propos du spectacle Le reste vous le connaissez par le cinéma de Martin Crimp et Daniel Jeanneteau, directeur du T2G.
Patrice Gelbart, chef du restaurant Youpi au théâtre
Ceux qui nous lient (Ceux qui nous lient, 18 juin 2019)
Le podcast Ceux qui nous lient, tenu par Camille Brachet, lie les mondes de l’art et de la gastronomie. Dans cet épisode, elle interview Patrice Gelbart, chef du restaurant Youpi au théâtre, où vous pouvez manger tous les midis et soirs de spectacle au T2G. Il y évoque son parcours, le restaurant et les terrasses du T2g où poussent les légumes cuisinés.
24 janvier 2017
Jonathan Capdevielle, artiste associé, revisite ses souvenirs d’enfants et d’adolescent dans la région de Tarbes et nous plonge dans son roman familial en entraînant au plateau ses ami·e·s de lycée. Second volet d’une autobiographie scénique démarrée avec Adishatz/Adieu (2009), Saga, écrit en collaboration avec sa sœur Sylvie Capdevielle.
01 juin 2021
08 mars 2023
Artiste associé au T2G, Dominique Petitgand évoque son processus créatif et son installation sonore Les Heures Creuses, au T2G en mars 2023.
Danse : Romances Inciertos, “son corps même est chargé d’histoire”
France Culture (La Dispute, 21 janvier 2019)
Podcast de critique artistique et culturelle, cet épisode de “La Dispute” traite du spectacle Romances inciertos, un autre Orlando, de Nino Laisné et François Chaignaud, qui fut programmé au T2G en octobre 2020.
Numéro 17. Les nuits et leurs métamorphoses
France culture (Une vie d’artiste, 18 décembre 2017)
Magazine transdisciplinaire d’actualité artistique, cet épisode de “Une vie d’artiste” traite du spectacle Romances inciertos, un autre Orlando, de Nino Laisné et François Chaignaud, qui fut programmé au T2G en octobre 2020.
23 avril 2023
Curatrice et critique d’art, Julie Pellegrin s’intéresse à la performance au sens large et aux pratiques qui abordent des questions sociales, politiques et éthiques, en mettant l’accent sur les notions de présence, de relation et d’attention. Depuis vingt ans, elle explore la manière dont les relations entre arts visuels, chorégraphie et théâtralité affectent l’écriture des expositions aujourd’hui. De 2007 à 2020, elle a dirigé le Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson (Noisiel, France). En 2013, elle a été co-directrice de Nuit Blanche Paris. Entre 2021 et 2022, elle a été pensionnaire à l’Académie de France à Rome - Villa Médicis. Elle travaille actuellement sur un livre d’entretiens (à paraître chez T&P Publishing) explorant les politiques de la performance dans l’art contemporain. Pour Sur les bords 7, elle a proposé de lire un montage d’extraits, en forme de séance d’écoute.
Mythe antique et choeur contemporain au Théâtre de Gennevilliers
RFI (Vous m’en direz des nouvelles, 21 janvier 2020)
Rendez-vous culturel quotidien de RFI présenté par Jean-François Cadet, cet épisode de Vous m’en direz des nouvelles interview Daniel Jeanneteau, directeur du T2G et metteur en scène de Le reste vous le connaissez par le cinéma de Martin Crimp, créé au festival d’Avignon en 2019.
Tragédie d’adolescence, avec Daniel Jeanneteau et Dominique Reymond
France culture (La Grande table d’été, 18 juillet 2019)
Podcast estival rassemblant artistes autour d’une table de discussion, cet épisode de La Grande table d’été accueille Daniel Jeanneteau, directeur du T2G et metteur en scène de Le reste vous le connaissez par le cinéma de Martin Crimp, créé au festival d’Avignon en 2019.
01 février 2023
Julien Gosselin : “la mélancolie c’est l’entrée de la poésie dans la vie”
France inter (Remède à la mélancolie, 07 janvier 2018)
Dans cette épisode de Remède à la mélancolie, émission d’entretien avec des artistes qui revient sur leurs parades contre le vague à l’âme, Eva Bester accueille Julien Gosselin, metteur en scène de 1993, pièce sur le rêve européen et sur la génération qui la porté programmée au T2G en 2018.
01 janvier 2016
01 janvier 2014
Quatre personnalités, quatre amis, deux couples. Un auteur, un metteur en scène, deux actrices. Ils ont tout construit ensemble et ils se sont construits ensemble, au fil des ans. Ils forment une « structure », cimentée d’amitié, de souvenirs et de désir de travail en commun. D’ailleurs, entre eux, la répétition d’un nouveau spectacle a commencé. Mais Répétition débute au moment où elle s’interrompt. Un regard est saisi. Un regard d’amour qui remet soudain tout en question, qui apparaît comme une tromperie, une trahison. À partir de là, il faut se parler, chacun doit parler, tout dire, déployer la parole pour se retrouver soi, face aux autres, sans mensonge. Tout dire et tout écouter.
Dominique Reymond : “Parfois on rechigne à rentrer dans le rêve d’un autre”
France culture (PAr les temps qui courent, 26 mars 2018)
Podcast quotidien d’échange avec des artistes, cet épisode de Par les temps qui courent interview Dominique Reymond qui joue dans La Ménagerie de verre de Tennessee Williams, mis en scène par Daniel Jeanneteau au T2G en 2016
Daniel Jeanneteau pour les Aveugles de Maeterlinck
France inter (L’humeur vagabonde, 20 janvier 2014)
Dans cet épisode de L’humeur vagabonde, Daniel Jeanneteau revient sur la création de Les Aveugles de Maurice Maeterlinck en 2014 au Studio Théâtre de Vitry.
Art Urbain : Un parcours fléché vers le T2G signé Daniel Buren
A la fois panneau signalétique et œuvre d’art, des flèches ont été réalisées par l’artiste Daniel …
A la fois panneau signalétique et œuvre d’art, des flèches ont été réalisées par l’artiste Daniel Buren. Et pointent toutes dans la même direction : le théâtre de Gennevilliers. L’idée date de 2007, lors de l’arrivée de Pascal Rambert en tant que directeur du T2G. Il souhaite doter l’établissement d’une nouvelle signalétique extérieure et confie la réalisation de cent flèches à l’artiste plasticien. Lire l'article compet sur le site de la mairie de Gennevilliers
Reconstitution : Le Procès de Bobigny, d’Emilie Rousset et Maya Boquet
France culture (La Dispute, 04 novembre 2019)
Podcast de critique artistique et culturelle, cet épisode de “La Dispute” traite du spectacle Reconstitution : Le Procès de Bobigny, conçu, écrit et mis en scène par Émilie Rousset et Maya Boquet et créé au T2G en 2019.
01 mai 2022
Écrite il y a tout juste cinquante ans, L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer n’est pas à proprement parler une pièce sur la « condition homosexuelle », ni même peut-être sur l’homosexualité. Elle s’intéresse plutôt à ce qu’il y a d’inexprimable dans tout corps, toute identité, et met en scène la difficulté, voire l’incapacité du langage à dire exactement ce que l’on est. Pour faire honneur au métissage de la dramaturgie de Copi, Thibaud Croisy a réuni un trio d’interprètes flamboyants, aux histoires et aux parcours différents : Frédéric Leidgens dans le rôle de Madre, une mère castratrice à faire pâlir les Andalouses de García Lorca ; Emmanuelle Lafon dans celui de Garbo, une professeure de piano aux méthodes peu conventionnelles ; et Helena de Laurens pour incarner Irina, l’être singulier et pervers qui tente d’échapper à toutes les catégories et peut-être au langage lui-même. Qui gagnera cette affreuse partie ? Qui tuera qui ? Et que restera-t-il au terme de cette nuit où se réveillent les démons du corps ? La neige ? Le silence des steppes ? Le souvenir d’une marginalité fondamentale et perdue, impossible à préserver et à dire ? Vous le saurez en venant voir cette comédie barbare
Soif d’idéal avec Julien Gosselin et Aurélien Bellanger
France inter (L’Heure bleue, 11 janvier 2018)
Podcast du soir de France inter proposant des entretiens intimes, cet épisode de L’Heure bleue accueille Julien Gosselin et Aurélien Bellanger, respectivement metteur en scène et auteur de 1993, , pièce sur le rêve européen et sur la génération qui la porté programmée au T2G en 2018.
01 janvier 2017
Comme s’il revenait aux origines étymologiques de la chorégraphie – l’art d’écrire la danse par caractères, figures et signes –, Marcelo Evelin façonne une pièce animale, irrévérencieuse, à la ponctuation rituelle et tribale. Dança Doente est, par-delà la danse, graphie en mouvement.
Marcelo Evelin considère ici la danse comme une maladie ou, plus précisément, comme un symptôme de ce moment où le corps altère sa perception de lui-même, se sent infecté par le monde, traversé par des forces qui le vident et le rebutent. L’artiste emprunte au créateur du butô Hijikata Tatsumi quelques écrits, une imagerie surtout, des situations dansées dont émane peu à peu, lovée entre fascination et fiction, une somptueuse fantasmagorie. Le travail sur les costumes et la lumière compose avec le geste et les corps des neuf interprètes, de tous horizons et de toutes générations, une véritable stylistique picturale dans l’espace du vivant. Une langue imaginaire s’élève de l’air qui se lézarde, un chuchotement se glisse dans les fissures pour nous livrer quelques mots de la sœur siamoise de la vie : la mort. Sur une composition sonore de Sho Takiguchi proche de la transe, ce sont différents lieux, plusieurs époques, le monde entier qui affleurent, ainsi qu’un univers invisible, celui des morts qui vivent en nous et nous (é)meuvent. Dans un rapport poreux, sensible et sensitif avec le public, la pièce prend l’allure d’une danse virale et contagieuse, qui advient comme une prémonition de la mort, tout en réaffirmant prodigieusement la puissance de la vie.
Saisir le temps en plein vol, au moment précis où le corps s’apprête à tomber, par exemple. Saisir une série de courtes pièces chorégraphiques dont le déploiement dans l’espace du plateau évoque soudain un archipel. Tel est l’objet d’Isolotto conçu et interprété par le chorégraphe et danseur Virgilio Sieni sur une musique composée et interprétée par Eivind Aarset.
02 avril 2023
Vidéo : ©Compagnie LIBRES ARTISTES, ©Cécile DEREEPRE
Remerciements :
Le Youpi au Théâtre qui prête ses fourneaux avec aux commandes Patrice Gelbart et Stéphane Camboulive, Le centre Yannick Noah avec Stephane Manka, Pascale Bulfon et Sandrine Pirbakas, Le centre social Espace des Grésillons avec Patricia Ndozangue et Géraldine Fauvel.
Podcast Une vie d’ariste, France culture — Hideto Iwaï, ancien hikikomori, arrive à Gennevilliers
France culture (Une vie d’ariste, 27 octobre 2018)
Magazine transdisciplinaire d’actualité artistique, cet épisode de “Une vie d’artiste” est consacré à Hideto Iwaï, metteur en scène Wareware No Moromoro (nos histoires…), spectacle programmé au T2G en avril 2021 où il revient sur son adolescence recluse en tant que « hikikomori ».
01 novembre 2015
Dans The Last Supper, l’auteur et metteur en scène arabe, Ahmed El Attar réunit autour d’une table onze personnages d’une famille aisée cairote. Un repas ordinaire qui ne manque pas de croquer les travers d’une société qui tient à ses privilèges et prérogatives au mépris de l’intérêt général.
Le 11 février 2011, la révolution mettait fin à la présidence d’Hosni Moubarak. Trois ans plus tard, le 8 juin 2014, l’ancien militaire Abdel Fattah al-Sissi prend les commandes. L’élite cairote ne s’en émeut pas. Cela n’a pas échappé comme mille autres détails apparemment insignifiants (comme la confiscation du discours par une élite) à l’auteur et metteur en scène Ahmed El Attar.
Acteur culturel de la génération béton, très engagé au Moyen-Orient, directeur notamment du Downtown Contemporary Arts Festival dédié à la création indépendante de plus en plus menacée. Avec ses complices de toujours le compositeur Hassan Khan et le scénographe Hussein Baydoun, il donne sa propre vision de la Cène.
Réunis autour d’une table pour un banal souper, onze membres d’une même famille, de la nounou à la figure patriarcale du général, papotent pour tuer le temps. Cette table sert de poste d’observation au metteur en scène, terrible chroniqueur pour décrypter l’insouciance et la vacuité de la nukhba (l’élite en arabe), qui ne saurait renoncer à ses prérogatives de classe économiquement dominante. « Pour moi, » dit Ahmed El Attar, « le théâtre, en gros, l’art, est un container de la vie. L’image de la famille dresse un constat de la société. Le rapport entre ses membres et la souveraineté du père (…) correspond à celui existant entre le peuple et le président ».
Comme en écho à la prémonitoire Table verte de Kurt Jooss annonçant la montée du fascisme et la deuxième guerre mondiale, Last Supper renseigne sur l’Egypte d’après Moubarak et ses nouveaux dirigeants. La bourgeoisie, autrefois éclairée, s’y délite.
01 janvier 2016
Tamara Al Saadi, metteuse en scène de Place : « Quand on vit sous une dictature, celle-ci s’inscrit au cœur de la cellule familiale »
France inter (Une Journée si particulière, 17 novembre 2019)
Dans le podcast de France Culture Un journée si particulière, Zoé Varier invite des artistes à témoigner des moments marquants de leurs existences. Dans cet épisode, Tamara Al Saadi, dramaturge et metteuse en scène d’origine irakienne créatrice de Place évoque l’arrestation du dictateur Saddam Hussein en décembre 2003.
01 janvier 2017
Avec L’Humanité d’après August Stramm, Thomas Bouvet invente un spectacle marqué par une recherche tant sur l’espace que sur le rythme…
Dans L’Humanité Thomas Bouvet confronte danseurs et comédiens pour à partir d’un dialogue âpre et intense entre les mots et les corps créer une expérience sensorielle et charnelle traduisant au plus près la vivacité inouïe de la langue du poète et dramaturge allemand August Stramm.
Saillante, sensuelle, d’une vivacité étourdissante, la langue d’August Stramm n’est pas de celles qu’on apprivoise. De cette matière en fusion puisée au centre même de l’être, un peu comme le ” pèse-nerfs ” d’Antonin Artaud, il faut au contraire libérer dans l’espace de la scène toute la sauvage fulgurance.
C’est fort de ce constat que Thomas Bouvet donne corps à la démesure de ce verbe de chair et de sang qu’est la poésie d’August Stramm et en particulier de L’Humanité, une des oeuvres essentielles de ce poète et dramaturge allemand né à Munster en 1874 et mort dans les marécages de Rokino en Russie le 1er septembre 1915.
Proche de l’expressionnisme, la singularité de Stramm, le situe néanmoins en marge de ce mouvement. L’élan vital, l’émotion amoureuse, la pulsion qui traverse l’être dans toute sa violence et sa crudité mais aussi sa douceur et sa volupté trouve ici son lieu d’expression adéquat dans un dispositif bi-frontal.
À quoi s’ajoute l’idée judicieuse qu’a eu Thomas Bouvet de travailler pour ce spectacle avec des danseurs et des comédiens. À la dimension charnelle de la poésie d’August Stramm fait écho la présence physique très forte des interprètes.
Un dialogue s’instaure ainsi entre les danseurs et les comédiens, mouvement double, entrelacement intense et subtil où se joue sur le fil du rasoir la tragi-comédie folle, éperdue, d’une humanité désirante, à jamais inassouvie dans sa quête d’absolu.
01 octobre 2016
Yudai Kamisato nous entraîne dans un voyage paradoxal de Tokyo à Lima en passant par Okinawa où le héros, né au Pérou mais grandi au Japon, interroge ses racines dispersées des deux côtés de l’océan Pacifique.
Plusieurs images du Japon se superposent ou se reflètent l’une dans l’autre dans ce spectacle de Yudai Kamisato. Ce dramaturge, accueilli pour la première fois en France, est un des chefs de file de la scène japonaise actuelle. Né à Lima au Pérou, il a grandi au Japon où ses parents émigrés sont retournés quand il était enfant. Il a aussi vécu au Paraguay et aux Etats-Unis. +51 Aviación, San Borja est sans doute une de ses créations les plus personnelles. Le titre déjà correspond à l’indicatif téléphonique du Pérou et à l’adresse de sa grand-mère à Lima qui habite rue Aviación dans le quartier de San Borja. De Tokyo, le spectacle nous embarque à Okinawa puis au Pérou où le protagoniste rend visite à sa grand-mère. Ce voyage dans un pays d’Amérique du Sud correspond à une quête des racines. Le héros s’y confronte aux nikkei – ces communautés de japonais expatriés dispersés au quatre coins du monde. Loin de leur pays d’origine, ils entretiennent une image idéalisée de l’« ancienne patrie ». Multipliant les situations paradoxales, la pièce fait aussi intervenir Seki Sano, dramaturge japonais connu comme le « père du théâtre mexicain » un personnage du passé – mort en 1966, il fut un temps l’assistant de Vsevolod Meyerhold – que Yudai Kamisato invoque ici comme une figure tutélaire. Il est aussi question d’un mouvement contre la relocalisation d’une base militaire dans la baie d’Henoko au Japon. Progressivement les éléments épars, un peu comme les pièces éparpillées d’un puzzle, finissent par constituer le portrait complexe d’un héros écartelé entre des identités multiples et contradictoires, significatives de la réalité contemporaine.
Scènes de la vie quotidienne, avec Hideto Iwai
France inter (Le nouveau rendez-vous, 27 novembre 2018)
Magazine d’actualité culturelle, Le nouveau rendez-vous de Laurent Goumarre reçoit dans cette émission Hideto Iwai, metteur en scène Wareware No Moromoro (nos histoires…), spectacle programmé au T2G en avril 2021 où il revient sur son adolescence recluse en tant que « hikikomori ».
01 janvier 2014
Quatre personnalités, quatre amis, deux couples. Un auteur, un metteur en scène, deux actrices. Ils ont tout construit ensemble et ils se sont construits ensemble, au fil des ans. Ils forment une « structure », cimentée d’amitié, de souvenirs et de désir de travail en commun. D’ailleurs, entre eux, la répétition d’un nouveau spectacle a commencé. Mais Répétition débute au moment où elle s’interrompt. Un regard est saisi. Un regard d’amour qui remet soudain tout en question, qui apparaît comme une tromperie, une trahison. À partir de là, il faut se parler, chacun doit parler, tout dire, déployer la parole pour se retrouver soi, face aux autres, sans mensonge. Tout dire et tout écouter.
01 janvier 2016
« Corbeaux m’est arrivé comme une fulgurance alors que j’étais en pleine création d’un autre projet. C’est à la fois terrible et exultant de se rendre compte à quelques mois d’une première que le spectacle qu’on a envie de créer n’est pas celui que l’on est en train de faire. Corbeaux n’est pas un spectacle mais une fuite de la scène et de ses modes de productions. C’est la gare de Marrakech que j’ai eu envie d’investir avec une horde de corbeaux sans âges. Comme un acte vital, une sculpture sonore, brute et urgente, à l’infini. » Bouchra Ouizguen
27 février 2014
Daniel Jeanneteau : “Être traversé par un processus de création qui nous dépasse donne un sens profond à l’existence”
France culture (Affaires culturelles, 13 mai 2021)
Podcast de France culture liant art et société, cet épisode de “Affaires culturelles” aborde avec Daniel Jeanneteau les grandes rencontres artistiques qui ont marqué sa carrière et ses méthodes de travail, du texte au plateau, à l’occasion de la création de Pelléas et Mélisande à l’Opéra de Lille.
Pascal Rambert évoque le contexte artistique de la pièce Clôture de l’amour
01 janvier 2012
En la personne de René Pollesch, le Festival d’Automne et le Théâtre de Gennevilliers accueillent, pour la première fois, l’une des figures les plus atypiques et radicales du théâtre allemand. « Metteur en scène » associé à la Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz dirigée, à Berlin, par Frank Castorf, René Pollesch en coordonne notamment la programmation présentée hors les murs dans le jardin du Prater. Si l’on emploie les guillemets, c’est que cet artiste n’a eu de cesse, justement, de remettre en question le rôle du metteur en scène, et de fustiger la façon dont le théâtre contemporain reproduit les structures hiérarchiques et les mécanismes de fascination du monde néolibéral. Ses textes, qu’ils s’attaquent aux structures postcoloniales des rapports Nord/Sud ou au « théâtre de la représentation », sont de brillants patchworks qui empruntent souvent aux écrits scientifiques, et en particulier aux théories de la critique sociale.
À cet égard, Ich schau dir in die Augen, gesellschaftlicher Verblendungszusammenhang! (« Je te regarde dans les yeux, contexte d’aveuglement social ! ») ne fait pas exception, qui se réfère à un concept cher au philosophe Adorno. Mais au-delà de la manière réjouissante dont il caricature ce « théâtre interactif » dans lequel se manifeste notre trouble et illusoire désir de « lien social », lui substituant l’appellation de « théâtre interpassif », ce « spectacle » marque un tournant dans le travail de Pollesch, exposant la face intime de la relation entre un auteur et sa muse. Ich schau dir… est en effet un monologue écrit pour le sidérant Fabian Hinrichs. Gesticulant sous une boule à facettes géante ou murmurant à la lueur d’une chandelle, passant du piano à la batterie, le comédien semble un prédicateur funambule, oscillant constamment entre le conceptuel et le pulsionnel. Si la frénésie demeure, la logorrhée ménage ici un espace inédit de relation et de réflexion, une succession d’instants fantômes invitant chaque soir le spectateur à célébrer le sacre du présent.
21 décembre 2022
Vidéo : ©Compagnie LIBRES ARTISTES, ©Cécile DEREEPRE
Remerciements :
Le Youpi au Théâtre qui prête ses fourneaux avec aux commandes Patrice Gelbart et Stéphane Camboulive, Le centre Yannick Noah avec Stephane Manka, Pascale Bulfon et Sandrine Pirbakas, Le centre social Espace des Grésillons avec Patricia Ndozangue et Géraldine Fauvel.
21 novembre 2017
En parallèle aux représentations de Toute la vie, L’art du théâtre raconté par à un acteur à son chien cocker.
Toute la vie était introduite par la présentation, une heure avant, de L’art du théâtre qui est un court manifeste sur ce que Pascal Rambert considère être l’art de l’acteur. Cette pièce de 40 minutes montre, à un petit nombre de spectateurs, un acteur expliquer ce qu’est l’art du théâtre à son chien cocker.
01 janvier 2012
Après Sans faim qui évoquait le confort de notre monde et de nos vies ordinaires, et Le Livre dʼor de Jan la question de la disparition, la nouvelle pièce dʼHubert Colas sʼinterroge sur nos peurs, ce quʼelles sont aujourdʼhui, les situations et les comportements quʼelles créent. Et quelle langue peut les porter.
27 avril 2011
01 janvier 2023
Alice Laloy évoque son processus créatif, son parcours et ses spectacles présentés en 2023 au T2G, Ca Dada et A Poil
01 janvier 2009
Pendant deux ans, Marie-José Mondzain, philosophe et directrice de recherche au CNRS, a rencontré des enfants dans leurs classes dans différentes villes de France pour faire de la philosophie avec eux, parler de ce que nous voyons, dans la réalité comme dans les images. De ces rencontres est né Qu’est-ce que tu vois ?, un dialogue imaginaire pour comprendre les joies, les chagrins et les peurs que nous font éprouver les images du monde où nous vivons. Un dialogue qui s’adresse aussi à toutes les grandes personnes qui regardent ce monde ensemble.
Comme Marie-José Mondzain démonte et décompose la pensée, la mise en scène de Pascal Rambert propose une désarticulation de la salle de classe reconstituée sur le plateau du théâtre. En temps réel et de manière toujours différente, les deux comédiens mettent progressivement et lentement sens dessus-dessous les tables et les chaises de la classe. Le mobilier, ainsi «rock’n rollisé», est privé de sa fonction usuelle et fait place à un nouveau réel dans l’espace de la classe.
Il s’agit de remettre en question ce qui est tenu pour acquis, dans la classe comme dans la pensée. Le spectacle se déploie en deux modules : Qu’est-ce que tu vois ? le temps de la représentation, et à la suite Qu’est-ce que tu as vu ? Le temps de l’échange, du dialogue entre les comédiens et les enfants : Qu’est-ce que tu as vu à l’instant ? Qu’est-ce que voir ? Vois-tu la même chose que moi ? Que vois-tu à la télévision ? Comment voir la réalité ? Comment vois-tu le monde ? Qu’est-ce que tu aimes ou n’aimes pas voir du monde ? Que veux-tu voir du monde ? … et toutes les questions que les enfants se posent.
01 janvier 2009
Un texte sur l’Afrique ou plutôt un texte sur ce qu’il y a de visible et d’invisible d’Afrique, ici, en France. Ronan Chéneau a écrit ce texte en partant de son point de vue sensible et subjectif d’auteur français, habitant d’une ville moyenne, en province. La jeunesse, la France, la politique, la peur, l’identité nationale… sont les thèmes qui jalonnent son propos et qui sont au coeur de cette création. Ce texte sert de base de travail au spectacle. Ronan Chéneau écrit, au fur et à mesure des répétitions, au plus près des acteurs de cette création.
Les spectacles de David Bobee s’inventent ainsi, ils ne se dévoilent qu’en présence de toutes les forces alors à l’oeuvre : les acteurs, les techniciens, les créateurs, les danseurs, les acrobates. Le texte, les intentions de mise en scène, le projet scénographique indiquent des endroits de travail mais ne peuvent circonscrire ce qui sera gardé volontairement ouvert.
« Mon défi en tant qu’auteur est de courir après une actualité insaisissable. Ce serait ça. Peut-être quelques-uns l’ont compris. Cette position formulée comme ça, ça fait un peu rapide, facile, mais j’aime l’instabilité à laquelle ça renvoie, quand aujourd’hui en France on attend toujours d’un auteur qu’il grave dans du marbre, qu’il fasse des « oeuvres ». Merde, a-t-on jamais compris comment une oeuvre se faisait ? On aurait épuisé bien des mystères… Je me sens au service de quelque chose, le reste… je m’en fous, demain je disparais. »
Ronan Chéneau
19 septembre 2008
Les Métamorphoses, La petite dans la forêt profonde renouent avec l’imaginaire populaire, celui des grandes frayeurs, des petits chaperons, des buissons qui indiquent le chemin, et du grand méchant loup.
Les Métamorphoses, La petite dans la forêt profonde est une libre adaptation d’une des Métamorphoses relatée au livre VI par le poète latin Ovide (43 av. J.-C. - 17 ap. J.-C.). La fable est tirée de l’histoire de Térée, Procné et Philomèle changés en huppe, en hirondelle et en rossignol. S’inspirant des mythes et des légendes grecques, Ovide, qui a consacré sa jeunesse à célébrer l’amour, entreprend de renouveler son inspiration et s’engage dans l’écriture d’une œuvre vaste et ambitieuse, apte à consacrer le merveilleux. Ce travail de réécriture poétique donne naissance à un long poème, 230 fables soit 15 livres, où s’incarnent Les Métamorphoses. Le lecteur y (re)découvre les héros et les figures antiques dans des aventures fabuleuses dédiées aux transformations légendaires des dieux et des hommes en plantes, minéraux, astres et autres animaux. Ni dieux, ni peine, ni récompense, l’histoire légendaire, familière et cruelle contée ici est une tragédie laïque. Si ce monde enchanté réactive un goût pour le merveilleux, il ne relègue en rien le récit fait de malheurs qui caractérise les grandes épopées. Roi, reine, bateaux, forêt, crime et vengeance, Les Métamorphoses, La petite dans la forêt profonde renouent avec l’imaginaire populaire, celui des grandes frayeurs, des petits chaperons, des buissons qui indiquent le chemin, et du grand méchant loup.
Au week-end Sur les bords 1 — Consul & Meshie
What You See (What You See, 08 octobre 2019)
What You See est un Podcast créé par Charlotte Imbault, également commissaire des événements Sur les bords. Dans cet épisode, elle échange avec Léa Bosshard, Theodora Domenech, Pierre Godard, Liz Santoro à propos du spectacle Consul & Meshie de de Antonia Baehr, Latifa Laâbissi et Nadia Lauro.
21 novembre 2007
Toute la vie, c’est du théâtre d’anticipation comme on dit roman d’anticipation ; une fresque jouée, dansée et chantée dans le futur. c’est un parcours à « n » dimensions : ah! (2010-2085) parcourt sa vie. ah! parcourt le monde. ah! parcourt ses identités. ah! parcourt des formes artistiques. une question scande ce récit défilant « Qu’est-ce qu’être soi-même ? », une seule réponse : « J’avance ». Sans aucun modus vivendi, la vie n’est que son propre déroulement. Tout se vit et se dit en chants, danses, images réelles et virtuelles. Le temps est malléable, on le monte et le démonte comme on monte un film. ah! part à la recherche de lui-même, en se mettant au contact d’altérités infinies : autres « soi-même », autres milieux, autres langages. De la France à l’asie, du verbe à la danse, d’un amour à l’autre, ah! se retrouve et ah! se perd. Sa vie se fabrique, elle défile sur scène d’une traite : elle engloutit à la même cadence le global et l’intime. attentats, histoires d’amour, clonage humain, perte d’un être cher, suicides d’immortels, tout circule. aucun a priori. Le vertige du factuel, sans discours, sans thèse, sans explication, c’est Toute la vie, ce sont toutes nos vies.
19 décembre 2022
Le projet Adolescence et territoire(s)propose à 17 adolescents de s’impliquer dans une création théâtrale et de jouer au T2G, à l’Espace 1789 et à l’Odéon-Théâtre de l’Europe.
Gone est la création collective du groupe 2022/2023 du programme Adolescence et Territoire(s), dirigé par la metteure en scène Tamara Al Saadi assistée de Camille Davin.
Mais qui est Antigone ? À l’heure de l’adolescence, de l’entrée dans l’âge adulte, que représente cette figure mythologique ? Comment est-elle comprise ? Perçue ?
17 comédiens(ne)s résidant sur les territoires de Paris 17e, Saint-Ouen et Gennevilliers s’emparent de la figure d’Antigone à travers les écritures de Sophocle et de Brecht ainsi que celles de Tamara Al Saadi, Camille Davin et Corine Alkhoueiry.
Il était question de jeunesse, injustice, patriarcat, racisme ou encore sexisme.
Le projet Adolescence et territoire(s)propose à 17 adolescents de s’impliquer dans une création théâtrale et de jouer au T2G, à l’Espace 1789 et à l’Odéon-Théâtre de l’Europe.
Gone est la création collective du groupe 2022/2023 du programme Adolescence et Territoire(s), dirigé par la metteure en scène Tamara Al Saadi assistée de Camille Davin.
Mais qui est Antigone ? À l’heure de l’adolescence, de l’entrée dans l’âge adulte, que représente cette figure mythologique ? Comment est-elle comprise ? Perçue ?
17 comédiens(ne)s résidant sur les territoires de Paris 17e, Saint-Ouen et Gennevilliers s’emparent de la figure d’Antigone à travers les écritures de Sophocle et de Brecht ainsi que celles de Tamara Al Saadi, Camille Davin et Corine Alkhoueiry.
Il était question de jeunesse, injustice, patriarcat, racisme ou encore sexisme.
28 avril 2023
Le projet Adolescence et territoire(s)propose à 17 adolescents de s’impliquer dans une création théâtrale et de jouer au T2G, à l’Espace 1789 et à l’Odéon-Théâtre de l’Europe.
Gone est la création collective du groupe 2022/2023 du programme Adolescence et Territoire(s), dirigé par la metteure en scène Tamara Al Saadi assistée de Camille Davin.
Mais qui est Antigone ? À l’heure de l’adolescence, de l’entrée dans l’âge adulte, que représente cette figure mythologique ? Comment est-elle comprise ? Perçue ?
17 comédiens(ne)s résidant sur les territoires de Paris 17e, Saint-Ouen et Gennevilliers s’emparent de la figure d’Antigone à travers les écritures de Sophocle et de Brecht ainsi que celles de Tamara Al Saadi, Camille Davin et Corine Alkhoueiry.
Il était question de jeunesse, injustice, patriarcat, racisme ou encore sexisme.
29 mai 2023
Le projet Adolescence et territoire(s)propose à 17 adolescents de s’impliquer dans une création théâtrale et de jouer au T2G, à l’Espace 1789 et à l’Odéon-Théâtre de l’Europe.
Gone est la création collective du groupe 2022/2023 du programme Adolescence et Territoire(s), dirigé par la metteure en scène Tamara Al Saadi assistée de Camille Davin.
Mais qui est Antigone ? À l’heure de l’adolescence, de l’entrée dans l’âge adulte, que représente cette figure mythologique ? Comment est-elle comprise ? Perçue ?
17 comédiens(ne)s résidant sur les territoires de Paris 17e, Saint-Ouen et Gennevilliers s’emparent de la figure d’Antigone à travers les écritures de Sophocle et de Brecht ainsi que celles de Tamara Al Saadi, Camille Davin et Corine Alkhoueiry.
Il était question de jeunesse, injustice, patriarcat, racisme ou encore sexisme.
03 juin 2023
Captation réalisée à l’Odéon le 3 juin 2023.
Le projet Adolescence et territoire(s)propose à 17 adolescents de s’impliquer dans une création théâtrale et de jouer au T2G, à l’Espace 1789 et à l’Odéon-Théâtre de l’Europe.
Gone est la création collective du groupe 2022/2023 du programme Adolescence et Territoire(s), dirigé par la metteure en scène Tamara Al Saadi assistée de Camille Davin.
Mais qui est Antigone ? À l’heure de l’adolescence, de l’entrée dans l’âge adulte, que représente cette figure mythologique ? Comment est-elle comprise ? Perçue ?
17 comédiens(ne)s résidant sur les territoires de Paris 17e, Saint-Ouen et Gennevilliers s’emparent de la figure d’Antigone à travers les écritures de Sophocle et de Brecht ainsi que celles de Tamara Al Saadi, Camille Davin et Corine Alkhoueiry.
Il était question de jeunesse, injustice, patriarcat, racisme ou encore sexisme.
01 janvier 2011
De Berlin au Grütli de Genève en passant par Los Angeles, Mathieu Bertholet sʼinspire de lʼhistoire, des mythes antiques et contemporains, du cinéma et de lʼarchitecture. Il en tire la matière de pièces dans lesquelles le questionnement sur le monde importe autant que le renouvellement des formes théâtrales.
Musiques-Fictions : L’autre fille d’Annie Ernaux
IRCAM (Musiques-Fictions, 11 septembre 2020)
Coproduction du T2G et de l’IRCAM-Centre Pompidou, Cet audio, réalisé par Daniel Jeanneteau, directeur du T2G, en est une lecture musicale de l’autrice Nobel de littérature Annie Ernaux d’une lettre écrite à sa soeur, morte avant sa propre naissance et donc jamais rencontrée. Ce texte procède d’une certaine oralité intérieure : c’est un dialogue avec le silence.
Conversation – Daniel Jeanneteau et Mammar Benranou, par Jean-Pierre Thibaudat en mai 2022
Une interview à propos de la Cerisaie, produite au T2G. À l’invitation de Satoshi Miyagi et …
Une interview à propos de la Cerisaie, produite au T2G.
À l’invitation de Satoshi Miyagi et du SPAC à Shizuoka, avec Tchekhov comme guide et maître en inquiétude, Daniel Jeanneteau et Mammar Benranou ont mené une quatrième aventure1 au Japon, contre vents et marées, avec le théâtre comme un fil ténu et vivant tendu entre les mondes. Comment maintenir le sentiment d’une relation, d’une conscience partagée avec d’autres vies, lointaines, quand le monde est à l’arrêt, toutes frontières closes, tétanisé par la pandémie ? Comment maintenir le lien longuement tissé avec le Japon sans pour autant nier la catastrophe que nous vivons tous, où que nous soyons, et qui nous a si violemment séparés ? Tout le projet de La Cerisaie a été vécu sous le prisme de la distance et de l’intranquillité, avec le besoin obsessionnel de refuser le repli et la méfiance.
Lire l'interview
Interview — Pascal Rambert évoque la création de Clôture de l’amour
Radio Pulsar (10 janvier 2013)
“Le langage est une arme de destruction absolue”. Plus ancienne radio associative de France, Radio Pulsar recueille les propos de Pascal Rambert après une représentation de La Clôture de l’amour. Il livre son regard sur son travail autour de la séparation amoureuse, dévoile ses choix de mise en scène et les raisons qui l’ont poussé à écrire pour Audrey Bonnet et Stanislas Nordey.
01 avril 2023
Après le désastre de la Première Guerre mondiale, les Dadaïstes veulent en finir avec la morale bourgeoise. Ils ne croient plus en l’art ni au monde dans lequel ils vivent et décident d’en créer un nouveau, empli de fantaisies, de libertés, de folies et de scandales. Le mouvement artistique Dada est né. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Quelles traces révolutionnaires a t-il laissées ? Peut-on encore jouer avec ? C’est la question que pose Alice Laloy, frappée par la proximité entre guerre d’hier et guerre d’aujourd’hui, crise d’hier et crise d’aujourd’hui. Un seul mot d’ordre ici : s’emparer de pinceaux, de ciseaux, de marteaux, de poésie, de clous et de colle et être libre ! Un comédien et deux comédiennes occupent l’espace, le réinventent, à grand renfort de peinture et de joie qui gicle. À travers un chaos de situations, d’outils, de couleurs et de danses, Ça Dada résonne avec la tendance naturelle des enfants à utiliser tout ce qui est à leur portée pour créer : une invitation pour tous les âges à détruire un vieux monde, pour mieux le reconstruire. Un spectacle exutoire et exaltant pour l’imaginaire et la créativité.
01 janvier 2023
« Chaque femme, comme Ophélie, est menacée au fil de son histoire par une capture, une fixation, un arrêt sur image (ce que les mouvements militants ont nommé : une assignation). Et, au fil du temps, des « institutions » (la famille, la nation, le marché de l’emploi comme le marché de l’art) ou des sortes d’« instituts » diversement matérialisés (maisons, couvents, cliniques psychiatriques, musées) ont participé à l’orientation des représentations féminines. Notre titre, Institut Ophélie, est donc un champ de bataille où des forces cherchent à instituer une image de la femme (fût-ce celle de la femme sacrifiée, sous les traits de la jeune fille shakespearienne), à l’objectiver, à la privatiser, à la vendre (destin contemporain des images par temps de néo-libéralisme), et où une femme cherche de toutes ses forces à fissurer l’image sur elle projetée, pour en exhiber les mécanismes et en dérégler les évidences ».
Dossier artistique — La Trilogie des identités de Marcus Lindeen
En octobre 2022, dans le cadre du Festival d’Automne, Marcus Lindeen diffuse au T2G tel un …
En octobre 2022, dans le cadre du Festival d’Automne, Marcus Lindeen diffuse au T2G tel un triptyque ses pièces Wild Minds, Orlando et Mikael, L’Aventure invisible. Sommes-nous autres que la somme des multiples rôles que nous nous efforçons de jouer ? Ce « moi » que nous traquons sans jamais l’atteindre,
existe-t-il ? S’appuyant sur un vaste travail de recherche et d’interviews, la trilogie des identités met au centre des histoires spectaculaires venant du réel et les transforme en récitssensibles, complexes et poétiques. Lire le dossier en entier :
Entretien — Marcus Lindeen à propos de La Trilogie des identités
Propos recueillis par Barbara Turquier pour le Festival d’Automne “Orlando et Mikael, …
Propos recueillis par Barbara Turquier pour le Festival d’Automne
“Orlando et Mikael, Wild Minds et L’Aventure invisible forment une trilogie. Quand l’idée de trilogie a-t-elle émergé ?
Lorsque nous travaillions sur L’Aventure invisible, j’ai réalisé, en regardant les œuvres précédentes, que les trois pièces étaient liées, à la fois par leurs thèmes — le voyage intérieur pour trouver son identité — et par le fait qu’elles prennent toutes la forme d’une conversation mise en scène.”
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En 2017, le comédien, metteur en scène et dramaturge Gilles Ostrowsky perd l’équilibre en sortant du lit. C’est le début d’un long parcours médical à l’issue duquel il apprend qu’il est atteint d’un trouble neurologique grave. À partir de cette expérience et alors qu’il vit toujours avec sa maladie neurodégénérative, il écrit un spectacle pour orchestrer un dialogue avec elle. Sur scène, un duo virtuose de comédiens, accompagné par la metteuse en scène Sophie Cusset, interroge la frontière entre réel et fiction. Se croisent alors une galerie de personnages drôles, tendres, lumineux ou lunaires : un sorcier tibétain qui parle avec Poutine, un médecin chinois, un fan de Johnny Hallyday, un directeur de théâtre et autres comparses plus ou moins gênants. Dans ce voyage autobiographique éveillé et épique, le rire et l’émotion, l’absurde et le tragique, le vrai et le faux se mêlent allègrement, « comme si l’imaginaire devenait une porte de sortie », dit-il. Un spectacle troublant et généreux, où la fable naît de l’expérience qui est en train de se vivre.
Dossier artistique — Elephant de la Compagnie O / et Bouchra Ouizguen
Programmé au T2G en décembre 2022. “Bien que cela fasse des années que je créé des …
Programmé au T2G en décembre 2022.
“Bien que cela fasse des années que je créé des spectacles, je ne cesse de re- mettre en question la légitimité à poursuivre cette voie et à remonter une pièce. Si elle est loin d’être une évidence, c’est pourtant au sein même de ces doutes que surgit mon désir de me réengager dans la voie de la créa- tion. Les notions d’inconnu, de rêves, de fragilité, de vérités, de masques qui sont au cœur de l’existence ne cessent de contaminer mon processus chorégraphique et d’alimenter mon imaginaire créatif. Une pièce surgit aussi bien du vide et du silence que du chaos de mon esprit et des doutes qui l’envahissent… Tout l’enjeu consiste alors à cheminer progressivement et collectivement vers une forme que j’espère toujours empreinte de liberté.”
Lire le propos de Bouchra Ouizguen en entier :
Les pérégrinations de Bouchra Ouizguen
France culture (Par les temps qui courent, 20 septembre 2022)
Podcast quotidien d’échange avec des artistes, cet épisode de Par les temps qui courent interview Bouchra Ouizguen, danseuse, chorégraphe marocaine ayant monté Elephant, programmée au T2G en septembre 2022.
Ce qui nous est cher — billet de blog sur Le Club Médiapart à propos d’Elephant de Bouchra Ouizguen
“Pour sa nouvelle pièce, la chorégraphe marocaine Bouchra Ouizguen retrouve les interprètes …
“Pour sa nouvelle pièce, la chorégraphe marocaine Bouchra Ouizguen retrouve les interprètes de ses premiers spectacles, chanteuses et musiciennes issues de la tradition populaire du sud marocain. « Éléphant » poursuit la construction d’un langage chorégraphique commun débuté avec la création de sa compagnie il y a une dizaine d’années pour ne pas que ce qui nous est cher disparaisse.”
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Les rencontres philosophiques avec Mathieu Potte-Bonneville: Une scène autre ? Le théâtre comme hétérotopie, janvier 2011
Rencontre menée par Emmanuel Alloa. Dans un texte devenu fameux, et intitulé « Des espaces autres », Michel Foucault proposait de compliquer l’opposition entre la société et ses utopies, en s’intéressant à l’ensemble de lieux bien réels, mais non localisables, qu’il nommait « hétérotopies » - de l’asile au cimetière, au jardin, à la bibliothèque, au bateau ou à la maison de passe. Dans quelle mesure le théâtre se range parmi ces hétérotopies ? Peut-il constituer l’espace effectif d’une mise en cause des normes sociales, sans se résumer à n’être qu’une échappatoire éphémère qui finira par conforter encore mieux l’ordre établi ? Problème de la représentation, sans doute, dont on sait combien la philosophie comme le théâtre contemporain (de Brecht à Deleuze) ont travaillé à briser le miroir. Problème du jeu, aussi, en laissant au verbe « jouer » son indécision. Problème du politique enfin, si la tentative pour donner sur la scène figure à une communauté possible paraît, tout aussi bien, commise à en briser l’unité (là les acteurs, ici les spectateurs).
Rencontre en regard avec les représentations au T2G en 2011 de L’avenir, seulement de Mathieu Bertholet.
Les rencontres philosophiques : Théâtre grec et philosophie : le site et le non-lieu – Jean Lauxerois, avril 2012
Évoquant, dans La République, le conflit séculaire qui opposerait poésie et philosophie, Platon nous leurre, notamment sur un point : il s’agit moins de la poésie que du théâtre, et surtout de la tragédie. Platon, en effet, veut en finir avec Dionysos, avec le théâtre dans la Cité, avec la manière dont le théâtre articule et situe, symboliquement, les mortels et les dieux dans l’architexture d’un monde. La philosophie, elle, disloque et délocalise, ouvrant l’homme à l’illimité du non-lieu de l’espace-temps. Dans notre aventure aujourd’hui planétaire, le théâtre aurait-il vocation à renouer avec le sens de la limite et du site ?
Jean Lauxerois est philosophe et spécialiste de la pensée grecque et allemande (Platon, Aristote, Heidegger, Adorno), ayant exploré à plus d’un titre les zones de frontière entre la philosophie et les arts. Il a par ailleurs publié sur l’art contemporain et ses lieux dans la cité et collabore régulièrement à des revues d’art (Art Press, Pratiques, Lignes…). Parmi ses dernières parutions, des traductions (la Rhétorique d’Aristote, 2007, l’Antigone de Sophocle, 2008, et une anthologie de textes de Platon sur l’art, 2008) ainsi qu’un livre-essai qui rassemble ses méditations sur le rapport des Anciens à l’art: La Beauté des mortels. Essai sur le monde grec à l’usage des hommes d’aujourd’hui (Desclée de Brouwer, 2011).
Rencontre avec Hirata, 19 décembre 2012
Bord de plateau dans le cadre de la programmation de Sanoyara Ver 2 et Les trois sœurs version Androïde par le metteur en scène Oriza Hirata au T2G en 2012
Entretien avec Marcus Öhrn, 2012
Entretien avec le metteur en scène Marcus Öhrn à propos du spectacle Conte d’amour
01 février 2023
À poils est certainement le spectacle le plus tendre de la saison. Trois hommes poilus, barbus, tatoués, de « vrais routiers du rock » assis sur des caisses, dans un grand espace vide sans gradins ni coussins, sont en train de préparer un spectacle, peut-être pour un autre public ? C’est le début d’un malentendu. Et d’un désir né du contact avec le public : celui de se créer, pourquoi pas, un espace commun doux et soyeux, un truc tendre et sucré au milieu de ce monde de brutes. Alors démarre sous nos yeux la fabrication d’une véritable « poilosphère » à partir de tous les objets qui sortent des caisses et qui deviennent de plus en plus… poilus et chevelus. À la croisée du théâtre, des arts de la marionnette et des arts plastiques, le travail d’Alice Laloy, loin des histoires pour enfants sages, oscille entre l’imprévu et la poésie, le plus souvent à partir de la matière brute. Des performances qui lui ont valu de nombreuses récompenses, dont un Molière du meilleur spectacle jeune public. Avec À poils, elle nous invite à nous envelopper de poésie dans ce cocon de douceur.
Théâtre/Public n° 214. Variations Radeau
Avec cette carte blanche au Théâtre du Radeau, le numéro 214 de Théâtre/Public …
Avec cette carte blanche au Théâtre du Radeau, le numéro 214 de Théâtre/Public vous entraîne à la (re)découverte de la célèbre compagnie dirigée par le metteur en scène François Tanguy et installée depuis 1977 au Mans, dans un lieu de création et de réflexion hors-normes : la Fonderie.
Ce numéro est à l’image de cette scène étonnante : le lecteur est ainsi invité à circuler à travers une centaine de photographies de spectacles, des archives inédites, des entretiens avec des artistes du Radeau et des compagnons de route (l’actrice Laurence Chable, l’architecte Patrick Bouchain, la chorégraphe Maguy Marin notamment), des contributions inédites de chercheurs…
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Les rencontres philosophiques : les partages du temps – Jacques Rancière, février 2014
En regard du spectacle Rabah Robert de Lazare
Il n’y a pas que les montres et les horloges qui scandent le temps, les vies humaines sont tout autant cadencées par des rythmes qui orchestrent ce qu’il y a à faire et comment cela doit se faire. S’il y a une découpe des espaces, qui trace des lignes de partage entre les sujets et attribue une place précise à chacun, il y a également une découpe des temps, qui détermine l’ensemble des façons dont il faut s’acquitter des tâches. L’idée grecque de la politique comme possibilité donnée à tous de participer au commun et d’en négocier les termes dépend constitutivement de cette organisation temporelle qui est loin d’être la même pour tout le monde : pour Platon, l’artisan n’a pas le temps de se consacrer à autre chose qu’à son propre travail et l’artiste (le miméticien) sera d’ailleurs condamné parce qu’il fait deux choses à la fois. La société fonctionnera d’autant mieux quand chacun reste à sa place - c’est encore l’idée d’une société industrielle marquée par la division du travail. Le temps du loisir est réglé lui aussi : il sert de régénération aux forces productives et permet d’autant mieux revenir à la tâche par la suite. Aujourd’hui aussi, le “temps manque”, mais non pas parce que la tâche unique, imposée, absorberait toute notre attention, mais parce c’est désormais le “multitâche” qui est à l’ordre du jour. […] Aussi différentes soient-elles, les pensées de l’interdit (“ce n’est plus possible”) et une pensée de la promesse (“ce n’est pas encore le moment”) concourent à délimiter ce qui peut se faire, maintenant. Repenser les partages du temps, c’est repenser au contraire comment plusieurs manières d’être peuvent coexister, parfois de façon contradictoire, comment s’articule donc la coexistence des possibles.
Les rencontres philosophiques : Le Théâtre du monde (fiction, science-fiction et philosofiction) – Peter Szendy, maître de conférence et conseiller musicologie
On connaît le motif baroque du theatrum mundi, le grand théâtre du monde. Ce motif a-t-il encore quelque chose à nous dire aujourd’hui ? Dans la perspective ouverte par les « philosofictions cosmopolitiques » de Kant chez les extraterrestres (Minuit, 2011), on avancera quelques hypothèses. Elles nous conduiront notamment vers le Second Faust de Goethe et vers « Mon Faust » de Valéry : scènes d’un théâtre de la mondialisation.
Peter Szendy est maître de conférences au département de philosophie de l’université de Paris Ouest Nanterre et conseiller musicologique pour les programmes de la Cité de la musique. Il est notamment l’auteur de : Kant chez les extraterrestres. Philosofictions cosmopolitiques (Minuit, 2011) ; Tubes. La philosophie dans le juke-box (Minuit, 2008) ; Sur écoute. Esthétique de l’espionnage (Minuit, 2007) ; Les prophéties du texte-Léviathan. Lire selon Melville (Minuit, 2004) ; Wonderland. La musique, recto verso (Bayard, 2004, avec Georges Aperghis) ; Membres fantômes. Des corps musiciens (Minuit, 2002) ; Écoute, une histoire de nos oreilles (préface de Jean-Luc Nancy, Minuit, 2001).
Les rencontres philosophiques : le théâtre une est-il une invention occidentale ? – François Jullien, philosophe et sinologue, février 2012
en regard du spectacle Une lente mastication de Myriam Gourfink. Le théâtre est-il une invention occidentale ? En tout cas elle n’est pas une invention chinoise. De cet écart entre la culture grecque qui s’est fondée sur le théâtre et la culture chinoise qui l’a ignorée dans son antiquité, on pourra tirer parti pour éclairer de biais ce que l’invention du théâtre en Occident aura eu de singulier. On pourra réfléchir, à partir de ces conditions d’impossibilité du théâtre en Chine, aux conditions de possibilité du théâtre en Grèce, quant à l’héritage de l’épopée, quant à son lien avec la cité, quant aux enjeux de la représentation, esthétiques et politiques.
François Jullien est philosophe et sinologue. Professeur à l’Université Paris Diderot, directeur de l’Institut de la pensée contemporaine ainsi que du Centre Marcel-Granet , et détenteur de la Chaire sur l’altérité au Collège d’études mondiales à la Maison des Sciences de l’Homme, il a produit une œuvre importante et riche, visant à questionner le monde occidental depuis son Dehors chinois et en mettant en tension l’écart qui les sépare. Ses œuvres sont traduites en de nombreuses langues. Parmi ses dernières parutions : Les transformations silencieuses (Grasset 2009) ; L’invention de l’idéal et le destin de l’Europe ou Platon lu de Chine (Le Seuil, 2009 ); Le Pont des singes (De la diversité à venir) (Galilée, 2010); Cette étrange idée du beau (Grasset, 2010) ; Philosophie du vivre (Gallimard, 2011).
Les rencontres philosophiques : Qu’est-ce que le temps ? — Denis Guénoun, mars 2011
Rencontre menée par Emmanuel Alloa, suite à la représentation de Qu’est-ce que le temps ? (Le livre XI des Confessions d’Augustin) interprété par Stanislas Roquette. Dans le Livre XI des Confessions, Augustin pose une question à la fois simple et vertigineuse : « Qu’est-ce que le temps ? » Il ajoute, dans une formule passée à la postérité : « Si personne ne me le demande, je sais. Si on me le demande et que je veux l’expliquer, je ne sais plus. » Ces pages, à la fois claires et profondes, fournissent une étonnante matière pour une expérience théâtrale. Il s’agit en effet, à la fois d’accompagner le penseur dans sa réflexion, et en même temps de donner corps à celle-ci, de ne jamais lâcher le parti-pris de la diction et de la vision les plus concrètes.
Le spectacle est construit sur une “dramaturgie de la pensée” : l’acteur cherche pour chaque énoncé la présence scénique la plus claire, et aussi à passer d’une idée à l’autre, non pas seulement par une déduction mentale, mais par une sorte de chemin physique. On s’appuie pour cela sur la forme très particulière du texte d’Augustin, sans cesse adressé à un interlocuteur exigeant et attentif qui se situe à la fois hors de lui et en lui-même. Le texte est interprété dans la toute récente traduction de l’écrivain Frédéric Boyer sous le titre “Les Aveux” (P.O.L., 2007).
Rencontre avec Hirata, décembre 2012
Rencontre avec le metteur en scène japonais Oriza Hirata à propos des spectacles Sanoyara Ver 2 et Les trois sœurs version Androïde, programmés au T2G en décembre 2012
Les rencontres philosophiques : Le corps, théâtre ordinaire — Jérome Lèbre, Avital Ronell et Mathilde Monnier, avril 2011
Au lieu que le monde soit un spectacle théâtral, comme on l’a si souvent redit depuis la Renaissance, il faut considérer que c’est avant tout le corps de chacun qui est un théâtre : il se met en scène, il est essentiellement ce jeu de lui-même par lequel il s’expose. Cette théâtralité originaire nous apprend quelque chose sur ce qu’être au monde veut dire : il n’y a pas de pure et simple présence. Car avant d’être présent à soi, nous sommes présents aux autres, et toute parution pour autrui implique l’être-avec, la comparution. Par nos corps, nous sommes toujours invariablement entre-exposés et cette entre-exposition fait de notre corps un théâtre originaire.
Rencontre en regard des spectacles de Mathilde Monnier au T2G en avril et mai 2011, Publique et Nos images.
Les rencontres philosophiques : Que veut dire « faire l’amour » ? – Gérard Pommier, psychanalyste, octobre 2011
En regard avec la représentation de Clôture de l’amour mis en scène par Pascal Rambert.
Pourquoi dit-on « faire l’amour » alors que cet événement nous fait plutôt que nous le faisons ? Les mêmes corps savent ou ne savent pas jouir ensemble selon des circonstances qui provoquent l’excitation sexuelle comme sa clôture. Mais d’où tiennent-ils un tel savoir ? Comment la puissance du désir s’oriente-t-elle, marquée par la répétition, bien au-delà du vouloir et de la conscience ? Après avoir démonté les rouages de la « machinerie sexuelle », il faudra s’interroger sur l’orgasme. Ce moment si fascinant, au point d’aveugler, est resté de ce fait largement méconnu. Si la recherche de ce Souverain Bien commande beaucoup plus que le rapport entre les hommes et les femmes, on mesure qu’il y a là un enjeu politique, centré sur un ressort secret qui anime la Cité.
Psychiatre, psychanalyste, Gérard Pommier est professeur émérite à l’université de Strasbourg, membre de Espace analytique, directeur de la revue La clinique lacanienne et cofondateur de la Fondation européenne pour la psychanalyse. Il a notamment publié : Comment les neurosciences démontrent la psychanalyse (Flammarion, 2004), Les Corps angéliques de la postmodernité (Calmann-Lévy, 2002) et Que veut dire « faire l’amour » ? (Flammarion, 2010).
01 mai 2021
Daniel Jeanneteau évoque le rôle des jardins-terrasses à l’occasion des journées Cuisiner la biodiversité en mai 2021.
Au week-end Sur les bords 1 — spectacle Of Balls, Books and Hats
What You See (What You See, 08 octobre 2019)
What You See est un Podcast créé par Charlotte Imbault, également commissaire des événements Sur les bords. Dans cet épisode, elle échange avec Dominique Gilliot, Vincent Thomasset, Virginie Yassef à propos du spectacle Of Balls, Books and Hats de Julien Prévieux.
Interview d’Hamza Benrabia, kermesse 2023
Interview de Juliette Wagman, kermesse 2023
Interview de Mohamed Bourouissa
Interview de Mehdi Anede, kermesse 2023
Kermesse artistique à Gennevilliers, juillet 2023
Le samedi 1er juillet 2023, les habitant.e.s des Grésillons et de la Cité rouge ont pu profiter des activités ludiques et artistiques tout l’après-midi ! La kermesse a été organisée par le T2G et soutenue par le studio Bourouissa. Des artistes, associations et bénévoles ont également contribués à ce joyeux projet !